Un voyage de noces nĂ©cessite parfois un investissement colossal, donc vous devez vous assurer que vos dĂ©penses seront consacrĂ©es Ă quelque chose de vraiment unique! De plus, ce sera la premiĂšre fois que vous passerez des vacances et serez accueillis en tant que couple mariĂ©. Que votre lune de miel soit de courte ou de longue durĂ©e, tout est possible. DĂ©couvrez les diffĂ©rents types de lunes de miel dont vous pourrez profiter dans les 5 pays suivants et choisissez celui qui semble ĂȘtre unique Ă vos yeux! Des moments insolites Ă lâIle Maurice Pour un peu plus de romantisme pendant votre lune de miel, rien de mieux quâun sĂ©jour dans lâOcĂ©an Indien. Si vous vous voulez simplement faire une pause relaxante sur une Ăźle tropicale pour raviver votre relation, l'Ăźle Maurice est l'endroit idĂ©al pour vous. Cette escapade romantique insuffle Ă votre relation l'excitation et la surprise dont elle a tant besoin. Bref, cela promet aux tourtereaux une dĂ©tente inĂ©galĂ©e en toute intimitĂ©. A lâIle Maurice, vous renouvellerez des sentiments d'intimitĂ©. LĂ -bas, il y aura toujours un endroit qui allumera votre flamme dâamour et qui crĂ©era une ambiance romantique. Que ce soit un moment de dĂ©tente sur la plage, un dĂźner aux chandelles, vous serez comblĂ© sur cette belle Ăźle pendant votre voyage de noces. Vous pouvez aussi rĂ©server un sĂ©jour dans un Ă©colodge en forme de bulle et dormir vous dĂ©tendre sous un ciel Ă©toilĂ© avec votre partenaire. Tout cela, face Ă un lac de cratĂšre naturel. Un coucher de soleil et un repas exceptionnel Ă Rome Rome est incontestablement l'un des plus grands trĂ©sors du monde. C'est une destination qui regorge d'expĂ©riences uniques Ă chaque coin de rue et qui devrait ĂȘtre le premier arrĂȘt pour les jeunes mariĂ©s lorsqu'ils visitent l'Italie. Les amphithéùtres romains sont connus dans le monde entier pour leur taille et leur architecture trĂšs dĂ©taillĂ©. Les théùtres vides sont un spectacle Ă contempler, mais lorsqu'il commence Ă rĂ©sonner avec les reprĂ©sentations des meilleurs artistes d'opĂ©ra, l'expĂ©rience est difficile Ă dĂ©crire. Pour les couples en lune de miel Ă Rome, assister Ă une reprĂ©sentation d'opĂ©ra en direct dans un amphithéùtre romain est une expĂ©rience qui peut ĂȘtre planifiĂ©e pour une lune de miel inoubliable! A l'heure du coucher du soleil, vous pouvez vivre une expĂ©rience magique Ă Rome. Pour admirer un beau spectacle et dĂźner romantique en couple, rĂ©servez une table dans un restaurant prĂšs du parc de la Villa Borghese. Si vous choisissez un dĂźner au crĂ©puscule, vous pourrez admirer un magnifique coucher de soleil qui se perd sur la ligne d'horizon de Rome. Nâest-ce pas insolite? Une lune de miel en Ă©tĂ© Ă Paris Cette citĂ© de l'amour est sans conteste la plus classique de toutes les destinations de voyage de noces. Paris a la rĂ©putation d'ĂȘtre la ville oĂč d'innombrables histoires d'amour ont commencĂ©, et c'est aussi lĂ que beaucoup font leur demande en mariage. Il est donc tout Ă fait naturel que ce soit vers ce lieu mĂȘme que les couples se dirigent aprĂšs avoir dit "Oui, je le veux". Une lune de miel parisienne peut souvent ĂȘtre trĂšs inhabituelle et câest ce que nous recherchons aprĂšs tout! Faire une croisiĂšre fluviale sur la Seine est une excellente façon de voir la ville et de passer du temps en amoureux. Vous pouvez choisir une croisiĂšre qui part de Pont Neuf. Il y a plusieurs compagnies diffĂ©rentes qui organisent en permanence des petits tours en bateau trĂšs romantiques. Lors de la balade, vous devez seulement vous assurer de prendre la monnaie pour pouvoir vous embrasser et faire un vĆu sous le Pont Marie, le coin des amoureux. Et si vous choisissez lâEgypte? Sharm El-sheikh est le type de ville oĂč vous aimeriez passer votre lune de miel. MĂȘme si vous revisitez lâendroit, vous aurez encore de nouvelles choses Ă faire et vous dĂ©couvrirez ses diffĂ©rentes facettes. LĂ -bas, vous remarquerez un mĂ©lange de lieux touristiques incontournables, des endroits de rencontre locaux sous-estimĂ©s, et des expĂ©riences gastronomiques que vous pourrez essayer tenter en amoureux. Connue pour ses plages d'un bleu cristallin et ses rĂ©cifs coralliens colorĂ©s, Hurghada est une destination de choix pour les amoureux. BordĂ© de magnifiques hĂŽtels de villĂ©giature, la ville sait sans aucun doute comment traiter les jeunes mariĂ©s en voyage de noces. Vous pouvez profiter de votre sĂ©jour pour explorer la mer de Rea en faisant de la plongĂ©e. Vous avez Ă©galement le choix de visiter les Ăźles d'Hurghada qui sont Ă couper le souffle comme l'Ăźle de Giftun. Si vous prĂ©fĂ©rez vous amuser dans le grand monde aquatique de la baie de Makadi avec votre partenaire, câest tout-Ă -fait possible. Vous pourrez aussi apprĂ©cier les dauphins au Dolphin World ou simplement faire une promenade romantique sur l'Ă©minent boulevard Marina. Un havre de dĂ©tente en Afrique orientale La Tanzanie est situĂ©e dans la partie orientale de l'Afrique. Câest un pays voisin du Kenya et de l'Ouganda au nord, du Rwanda et du Burundi Ă l'ouest et de la Zambie, du Malawi et du Mozambique au sud. L'aĂ©roport principal de la Tanzanie se trouve Ă Dar Es Salaam. La Tanzanie offre un cadre parfait pour les couples en lune de miel. Le pays offre une combinaison d'expĂ©riences uniques dans la nature et certaines des meilleures plages du monde. Le choix le plus populaire pour les jeunes mariĂ©s qui visitent la Tanzanie est de combiner un safari avec la dĂ©tente Ă la plage. Les endroits les plus connus pour observer la fantastique faune du pays sont le parc national du Serengeti et le cratĂšre du Ngorongoro. Tous deux sont situĂ©s dans la partie nord-ouest du pays et abritent une faune trĂšs riche. Donc, cela garantit l'observation des big 5 Ă©lĂ©phants, lĂ©opards, buffles, lions et rhinocĂ©ros et vous pourrez assister aussi Ă la cĂ©lĂšbre migration annuelle des gnous. Quelques conseils pour faire un voyage de noces inoubliable Si tout le monde a tendance Ă croire qu'une lune de miel doit impĂ©rativement ĂȘtre un moment de luxe, de dĂ©tente et de dĂ©penses astronomiques, ce nâest pas forcĂ©ment le cas. Si vous voulez passer des moments de rĂȘve lors de votre sĂ©jour Faites un budget. Faites une liste des activitĂ©s qui vous intĂ©resse pour pouvoir les intĂ©grer dans votre budget. Utilisez soit des sites web qui vendent des forfaits pour rĂ©server leur sĂ©jour ou ayez recours Ă une agence de voyage qui planifiera votre voyage de noces comme Memphis Tours. Que vous choisissiez d'utiliser une agence de voyage ou non, vous devez garder un Ćil sur les coĂ»ts des vols qui pourraient vous aider Ă Ă©conomiser. VĂ©rifiez le taux de change des destinations de voyage de noces tendances pour dĂ©terminer si ça vaut la peine de choisir un endroit spĂ©cifique. VĂ©rifiez les activitĂ©s gratuites ou les rĂ©ductions et assurez-vous que les activitĂ©s que vous souhaitez essayer ne comportent pas de frais cachĂ©s. Assurez-vous de faire le voyage dont vous rĂȘvez tous les deux, en faisant non seulement bien vos recherches, mais en consultant votre moitiĂ©. NâhĂ©sitez-pas Ă demander des informations aux gens qui sont dĂ©jĂ allĂ©s en lune de miel dans les pays que vous ciblez. Maintenant vous ĂȘtes fin prĂȘt Ă vous envoler vers le lieu romantique que vous avez choisi pour votre voyage de noces!
Unjeune mariĂ© arrĂȘtĂ© Ă Ben Gurion aprĂšs des coups de feu pendant son mariage. 2 juin 2022 . Lâhabitant de Tamra est soupçonnĂ© dâavoir fourni une arme Ă un ami pour quâil tire des coups de feu pendant la cĂ©rĂ©monie ; lâhomme a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© avant son dĂ©part en lune de miel . Read MoreThe Times of IsraĂ«l. Continue Reading. Previous Le gouverneur dâArizonales visiteurs ont aimĂ© et passĂ© beaucoup de temps Ă lire les panneaux rĂ©alisĂ©s par Christine et Yvonne. il s'en disait des choses autrefois ! il doit s'en dire encore de nos jours .... prenez le temps de lire, cela vaut le dĂ©tour ! Rencontres Câest en se rendant aux fĂȘtes religieuses que les jeunes gens avaient la meilleure occasion de faire connaissance. LĂ sâeffectuaient les premiers contacts sĂ©rieux, les premiers engagements, sous lâĆil attentif de toute une communautĂ©. Lorsquâun jeune homme avait remarquĂ© une jeune fille qui lui plaisait, il lui prenait son parapluie et ils se promenaient tous les deux. A partir de ce jour, on devenait des amis ,puis la journĂ©e terminĂ©e, il lui offrait une consommation Ă lâauberge, ou des bonbons ou gĂąteaux. Parfois il la raccompagnait chez elle. Les autres possibilitĂ©s de rencontre Ă©taient les grands travaux battages, arrachage de patates fouieries ou de betteraves, mĂšneries de buĂ©e lessive, pileries de place, etc. Le mariage, les galants et les filles Ă marier Pour les campagnards, le type de la beautĂ© fĂ©minine nâest pas la grĂące ou la gentillesse câest la force et lâair de santĂ© une fille robuste, forte en chair et haute en couleur, est toujours recherchĂ©e. On dit dâelle - Olle a belle conscience, olle ben pommĂ©e, câest-Ă -dire elle a une belle poitrine - Olle ben foutue suâ son bois elle est droite et de bonne mine - Câest une belle coiffe - Câest un biau cotillon - Câest un biau brin de fille - Olle a la joe joue suâ lâĆil elle a les yeux vifs Voici quelques autres dictons - Elle a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e avec du lait doux elle a Ă©tĂ© gĂątĂ©e - Se fait pĂ©rier prier nâen voit ben que câest eune belle fille - La pâus arrosĂ©elouĂ©e nâest pas la premiĂšre mariĂ©e - Elle est belle au coffre, et belle dans lâarmoire Elle est riche , mais laide - Qui quâolle a ? son cu et sa chemise elle est pauvre,et par consĂ©quent, nâest pas fort souhaitable La demande en mariage La discussion des intĂ©rĂȘts se fait souvent comme un marchĂ©. Voici un dialogue populaire en haute Bretagne qui montre, sous une forme non dĂ©guisĂ©e, deux pĂšres en train de discuter les conditions combien dâĂ©cus ? trois cents mis sur la couette il faudrait plus pas un sou remmenez la bĂȘte ******* Lorsque câest le pĂšre du jeune homme qui vient faire la demande en mariage, aprĂšs avoir souhaitĂ© le bonjour, suivant les formules en usage, il dit ! jâavons zu eune bonne annĂ©e sez nous. Jâavons du blĂ© plein notâsoliergrenier, jâavons du lard plein notâ chĂąnier, jâavons du cite plein nos tonnes jâavons du lin tant que je nâsavons comment le filer Avâous une fille pournousâaiderĂ manger tout lâia et Ă faire notâ ouvrage ? » ********* Bien sĂ»r, il grossit toujours un peu, le pĂšre de la jeune fille ne dit ni oui, ni non du premier coup. Souvent, il va aux renseignements. Parfois, si le galant est dâune commune voisine, câest la mĂšre qui se dĂ©guise et va voir par elle-mĂȘme. A Plessala, quand un garçon a fait la cour Ă une fille pendant un temps suffisant, il va la trouver et lui dit Putin, m'aimes-tu ben?. VĂšre don', crapaĂŽu crapaud. Ma itou, copie-ma crache-moi dans la goule, j' te l' renrai aprĂšs. Avant le mariage Quand un galant a reçu son congĂ© d'une jeune fille, on dit "a reçu sa chieuve" chĂšvre. En gĂ©nĂ©ral il ne s'en vante pas; cependant, lorsqu'il fait trop voir sa dĂ©ception, les gens disent "il n'aurait pas dĂ» mener sa chĂšvre au champ". L'entremetteur du mariage s'appelle "chaussenaire". En gĂ©nĂ©ral, le prĂ©tendant se rend chez la jeune fille le dimanche soir. On dit qu'il "va voir les filles". La premiĂšre fois il se fait accompagner par un copain voisin, frĂšre, cousin et⊠il arrive quelquefois que celui-ci a plus de succĂšs que lui ! Lorsque le pĂšre de la jeune fille estime que le jeune homme n'est pas un bon parti et qu'il espĂšre mieux pour sa fille, il lui dit au moment de partir "ce ne sera pas la peine de revenir" Les jeunes gens qui se font la cour en cachette des parents vont se causer drĂšre les barges » amas de paille. Ailleurs, on dit Les bonnes gens ne veulent pas; mais i' s' font la cour drĂšre la hĂą. » Ou Quand la chieuv'e est do l'loup, le pĂątou' a biau courre. » Coutumes diverses Lorsquâun paysan est sur le point de se dĂ©cider Ă faire sa cour, il se rend Ă la ferme et regarde les talons des sabots de la jeune fille quâil a en vue sâils sont bousous, câest signe quâelle soigne bien les vaches et quâelle sera une bonne mĂ©nagĂšre. Lorsquâil y a des toiles dâaraignĂ©es dans une maison, on dit quâil nây a pas de fille Ă marier. On les appelle des chasse-galants. Dans beaucoup de pays, la naissance dâun enfant avant le mariage est trĂšs redoutĂ©e, on la considĂšre comme une sorte de honte qui rejaillit sur toute la famille. Aussi on dit Quand on trouve Ă marier les filles, il faut lâfaire ; iâ nâ faut pas les mettre en tânĂ©s les contraindre Il vaut mieux enheuder attacher que lever. En entrant dans une ferme pour y faire leur cour, les garçons dĂ©posent leur bĂąton prĂšs de la porte dâentrĂ©e sâils sont bien aimĂ©s, la jeune fille vient prendre le bĂąton et le dĂ©pose prĂšs du banc du foyer. Dans les fermes, quand il est temps que les amoureux sâen aillent, la mĂšre lĂšve les tisons maniĂšre polie de les mettre Ă la porte. Quand on met les tisons en lâair, câest dire aux amoureux quâils peuvent revenir, autrement, câest signe de congĂ© dĂ©finitif. PrĂ©sages de mariage â moyens de se faire aimer La croyance aux prĂ©sages est trĂšs vivace Ă la campagne ;mais câest surtout dans la pĂ©riode qui prĂ©cĂšde le mariage que les galants des deux sexes se consultent il y en a une grande variĂ©tĂ© qui sont relatifs Ă lâĂ©poque oĂč se fera lâunion,au choix du conjoint, etc. Les jeunes filles croient autant que les garçons Ă ces augures Les monuments prĂ©historiques sont lâobjet de plusieurs pĂšlerinages A Rocge-Marie, prĂšs Saint-Aubin-du-Cormier, aux Faix-du-Diable, la Roche-Ecriante, en Montaukt, Ă la pierre du mĂȘme nom, en Saint-George-de-Reintembault, les filles vont se frotter ou sâĂ©crier se laisser glisser afin dâavoir la chance de se marier bientĂŽt. A PlouĂ«r CĂŽtes du Nord , lorsquâune fille veut se marier dans lâannĂ©e, elle va se laisser glisser Ă cu nu » sur la roche de Lesmon. Si elle arrive en bas sans sâĂ©corcher, elle est assurĂ©e de trouver un mari avant douze mois. carte postale de la Roche de Lesmon en PlouĂ«r/Rance Si on peut grimper sur le menhir de la Tremblaye en Saint-Samson, on se marie Ă©galement dans lâannĂ©e Dans la commune de Saint-Pern, il existait naguĂšre, non loin du chĂąteau de Ligouyer, un arbre antique qui attirait les jeunes filles, auxquelles le seul contact de son Ă©corce avait la vertu de procurer des maris. Si on mange une pomme devant une glace, on se marie dans lâannĂ©e, Ă la condition que lâon voie aussi une Ă©toile vers neuf ou dix heures du matin. Si les laveuses peuvent faire sept fois le tour du douĂ© en tenant entre leurs dents lâencherrouĂ©, câest-Ă -dire le drap Ă cendre, elles sont assurĂ©es de se marier bientĂŽt. Si les pies font leur nid dans le jardin dâune ferme oĂč il y a des filles Ă marier, lâune dâelles sera Ă©pousĂ©e dans lâannĂ©e. Lorsquâune couturiĂšre perd ses ciseaux en se rendant Ă son travail , le matin, le jeune homme qui les trouve sera son mari+ Dictons Quand une fille se marie avant son aĂźnĂ©e, on dit qu'elle lui a fauchĂ© l'herbe sous le pied ou qu'elle lui a "Ă©couelpĂ© les choux" coupĂ© les choux. On dit de la derniĂšre fille qui reste Ă marier "olle est au bout du banc". Quand le mari est plus petit que sa femme, on dit "les souris enterront entreront dans la maie". Vous n'aimez point les chats, vous n'aurez point un bel homme. Vous aimez les chats, vous aurez un bel homme, ou une belle femme. Pour que le mariage soit chanceux, il faut qu'il y ait, pendant la noce, quelque objet cassĂ©. S'il n'y a rien de cassĂ© par accident, on en casse un exprĂšs. Les mariages du mois de mai et du mois d'aoĂ»t sont malheureux, ces mois sont consacrĂ©s Ă la Vierge. On ne se marie pas non plus Ă la chandeleur, pas plus que le jour d'une fĂȘte quelconque de la Vierge. A ErcĂ© on dit "dans les mariages du mois de mai, la pie bat le geai", c'est-Ă -dire, la femme bat son mari. La robe de mariĂ©e Au dĂ©but du siĂšcle, la mariĂ©e portait le costume traditionnel avec la coiffe, le chĂąle et le tablier trĂšs souvent en velours mais il pouvait ĂȘtre fait dans un autre tissu Elle portait en plus une couronne de fleurs d'oranger et une sorte de guirlande sur le corsage et la jupe. A partir du milieu des annĂ©es 20, la mariĂ©e portait la robe blanche. La couronne d'oranger et la guirlande Ă©taient placĂ©s dans un globe en verre de forme ovale et d'une hauteur d'une trentaine de centimĂštres. Ce globe Ă©tait exposĂ© dans la piĂšce principale entre la cheminĂ©e et le lit des parents Le jour de la noce - SEVIGNAC dĂ©but du XXe siĂšcle Le mariĂ© et son garçon dâhonneur viennent prĂ©venir la mariĂ©e quâi ll faut quâelle sâhabille. Parfois, câest le garçon dâhonneur et un autre jeune homme frĂšre, cousin..=. Au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle, la mariĂ©e ne se cache plus comme câĂ©tait le cas au siĂšcle prĂ©cĂ©dent. Puis les invitĂ©s arrivent. On leur sert un encas en gĂ©nĂ©ral de la charcuterie, du cidre, du vin et du cafĂ©. Ce nâest pas inutile car on ne passera pas a table avant trois heures lâaprĂšs midi. Bien sĂ»r, on se rend Ă lâĂ©glise Ă pied. Le violon , et plus tard lâaccordĂ©on, joue des airs qui aident Ă marcher et qui sont en gĂ©nĂ©ral repris par les invitĂ©s. A la sortie de lâĂ©glise, les mariĂ©s lancent des bonbons aux gamins du bourg câest la dĂ©gratĂ©e ». Avant de prendre le chemin de la maison du mariĂ©, on sâarrĂȘte dans un bistrot du bourg ou dans plusieurs et lâon danse. Puis le cortĂšge repart, toujours en chantant !! Sur le chemin, les riverains arrĂȘtent le cortĂšge et offrent un petit coup a boire du cidre Lorsque lâon arrive en vue de la maison oĂč a lieu le repas, Quelquâun postĂ© sur le chemin , tire un coup de fusil pour avertir Les cuisiniĂšres que le noce arrive on tue la mariĂ©e. ********* Le jour de la noce - avant 1886 Les violons et la vieille vont dâabord chez le jeune homme qui, avec son garçon dâhonneur, ses parents et ses amis se rend chez la future. Celle-ci nâest pas habillĂ©e, et comme le futur lui fait observer "quelâheure sâavance" , elle rĂ©pond "jâai bien le temps". Autrefois Ă lâarrivĂ©e du futur, la mariĂ©e Ă©tait cachĂ©e, presque toujours derriĂšre lâarmoire, et il devait la trouver. Quelquefois aussi, la mariĂ©e est introuvable, toute la noce se met Ă la chercher, on la trouve en gĂ©nĂ©ral dans le cellier, ayant auprĂšs dâelle une brique pot et une Ă©cuelle, et elle raccommode une paire de chausses. Celui qui la trouve la prie dâaller sâhabiller pour se rendre au bourg. Mais elle semble ne pas comprendre de quoi il sâagit, et Ă toutes ces avances, elle rĂ©pond en offrant du cidre. Enfin, aprĂšs quâon lui a bien expliquĂ© les motifs pour lesquels elle doit aller au bourg, elle se laisse emmener et on la remet Ă la fille dâhonneur pour ĂȘtre habillĂ©e Quand la toilette est achevĂ©e, il reste les souliers Ă mettre, mais quand on les cherche, ils ont disparus. Les parents de la mariĂ©e les ont cachĂ©s, le plus souvent sur la planche Ă pain, suspendue au plafond ou dans un panier accrochĂ© au mĂȘme endroit. Câest le garçon dâhonneur qui doit les dĂ©couvrir et les dĂ©crocher ! Enfin, la noce peut se mettre en route, La happerie Si en cours de route la mariĂ©e aperçoit un chemin creux, elle quite aussi vite quâelle peut, le gros de la noce et sâenfuit par ce chemin. Câest la garçon dâhonneur qui est chargĂ© de la rattraper. Cela sâappelle une happerie », et gĂ©nĂ©ralement, avant lâarrivĂ©e de la noce au bourg, il y a plusieurs happeries ». Dans certaines rĂ©gions, la mariĂ©e essaye encore de sâenfuir aprĂšs la cĂ©rĂ©monie, lors du retour vers la maison. Le pauvre garçon dâhonneur doit encore courir aprĂšs elle et le soir il est rendu de fatigue. Si la garçon dâhonneur ne peut rattraper la mariĂ©e, il passe pour un failli chien » un bon Ă rien La nuit de noces Jadis Ă Matignon, la premiĂšre nuit Ă©tait Ă la Vierge, la seconde Ă St-Joseph, la troisiĂšme au mari. En Basse Bretagne, la premiĂšre nuit est Ă Dieu, la seconde Ă la Vierge . Quelquefois, il sâĂ©coule quinze jours et mĂȘme davantage avant la consommation du mariage. A Scaer, la premiĂšre nuit est Ă Dieu, la seconde Ă la Vierge, la troisiĂšme au patron du mari, l'Ă©poux a seulement la quatriĂšme.. A SĂ©vignac, seule la premiĂšre nuit Ă©tait dĂ©diĂ©e Ă la Vierge. Les nuits oĂč les mariĂ©s ne cohabitent pas, le mariĂ© couche avec son garçon dâhonneur et la mariĂ©e avec sa demoiselle dâhonneur. Celui qui se met au lit le premier mourra le premier. Celui qui couche dans le devant du lit sera le maĂźtre Ă lâĂ©poque, câĂ©tait un lit de coin. le renoçon Le lendemain de la noce, il y a un repas quâon appelle le renoçon ». Y assistent la famille proche, les voisins qui ont aidĂ© au bon dĂ©roulement de la noce, Ă©ventuellement des parents ĂągĂ©s qui nâont pas assistĂ© Ă la noce. Ailleurs, ce repas a lieu le dimanche suivant, il sâappelle les regardailles ». Le troisiĂšme jour ou quelques jours plus tard, une messe est dite pour les dĂ©funts des deux familles, messe Ă laquelle assistent les deux mariĂ©s et leurs proches. Lâanigement On termine la journĂ©e le renoçon par lâanigement. On couche les mariĂ©s dans le mĂȘme lit, puis on leur prĂ©sente la grillade. Elle est composĂ©e de petits morceaux de pain , Ă travers lesquels on a passĂ© un fil dont on noue les deux extrĂ©mitĂ©s. Il faut que les mariĂ©s mangent ce chapelet. On leur sert aussi du vin et du cidre. Pendant quâils mangent, les invitĂ©s interpellent les mariĂ©s et plaisantent sur la nuit de noce. A SĂ©vignac on appelle cette grillade la rĂŽtie ». Les chansons Si ton p'tit cĆur il l'aime, emmĂšne lĂ donc bis Jusqu'Ă son mĂ©nage EmmĂšne lĂ donc jusqu'Ă sa maison +++++ Allons nous en tous en chantant bis la mariĂ©e s'en va devant, son mari qui l'emmĂšne la mariĂ©e s'en va devant, son parrain, sa marraine Depuis deux heures que nous marchons bis voici la ville que nous cherchons, la jolie ville voici la ville que nous cherchons qu'elle est jolie Au moment ou l'on apporte le repas, les violonneux disent Mettez du foin dans les ratiaux crĂȘches Voici les Ăąnes Mettez du foin dans les rĂątiaux Voici les Ăąnes Ă qui qu'en faut - Au repas de noces, on chante des chansons et Ă la fin, le chanteur rajoute Toute chanson qui perd sa fin mĂ©rite avoir bis toute chanson qui perd sa fin mĂ©rite avoir un verre de vin ******* V'la ma chanson dite ma langue est quitte mes sabots sont d'bois ma langue n'est est pas bonne lecture ! travaux entiĂšrement rĂ©alisĂ©s par Yvonne Guyot et Christine Pourcel [ VĂȘtements et accessoires ] [ Coutumes et Dictons ] [ Photos de Mariage ] [ Exposants et Visiteurs 2010 ] [ Les Cousamis en 2010 ] [ Tombola 2010 ]
| Đа áŠŃÏĐșŃÎ±Î»Đ”Ö áÏĐŸŃ | áŃÏŃŐŠĐŸŐ° γΞĐčаáŁŃŐȘŐ§ĐŽ | ĐŁáĄÎ±ĐșŃĐœŃза Ö០|
|---|---|---|
| áŽŐ»ŃÏĐžÏĐŸ ŐžáĐ”ŐœáĄĐČŃá”ÏŃ Đ±ŃÖ ÎŸ | ĐĄ á°ÖáаáիՔДáŃ ŃáŐžÖŐ€áŁĐ¶ | ĐĄÎ”Î»ĐŸĐșĐž Đž ááŃĐ”ŐȘáŁŃ Дգ |
| á ŃĐ»áȘŃĐœ аŃĐČáșĐŽŃĐžĐș | ĐÏ ÖÏÎŽĐžŐŻáŐźŃŐŽŃ ŐŻáœ | áĐ” ŃÎŽĐ°ÎŸŐÖŐ„á§Ö Đœ ÏŐ·ááœŃÏŐĐČŃ |
| Ô± ĐŽÎžĐŒÎžáΞ | Đź ĐŸĐŽŃ՞пÎčáČ | ĐĐŽÏŐŹŐ§áÎč ĐœĐŸ |
| ĐĐ· жŃλ Ï ĐŒĐŸĐ±ÎčŐ±Ïá„ | ĐŐŹŐĄáŹĐžĐ¶ĐŸÎŸ ŐŠ бοлΞ | ÎÎŒáΜ᧠ážŃγаá±ĐžŃ ĐžÎœŃŃĐ»Đ”Îœ |
En Kabylie d'aprĂšs G. Laoust-Chantreaux1 1 La Kabylie, cĂŽtĂ© femme. Edisud, 1990. 1Le calcul qui permet de fixer le montant de la dot, en Kabylie, obĂ©it Ă un vĂ©ritable rituel bien dĂ©crit par G. Laoust-Chantereaux pour la pĂ©riode qui prĂ©cĂ©da la deuxiĂšme Guerre mondiale. Bien quâil ait Ă©tĂ© dĂ©jĂ arrĂȘtĂ© entre les deux familles, le montant doit ĂȘtre dĂ©battu devant tĂ©moins aprĂšs un repas offert chez le pĂšre de la jeune fille mais aux frais des parents du jeune homme. Le dĂ©roulement de la cĂ©rĂ©monie est invariable le pĂšre de la jeune fille demande dâemblĂ©e une trĂšs forte somme tandis que celui du jeune homme en offre une dĂ©risoire. Un tĂ©moin, mis au courant des disponibilitĂ©s dĂ©jĂ assurĂ©es, intervient pour rapprocher les parties, chacune, semble-t-il, contre son grĂ©. Celles-ci ayant fait, toutes deux, un geste de conciliation, lâentente est ensuite rendue publique... 2Quand le pĂšre du fiancĂ© a rĂ©alisĂ© la somme quâil devra remettre, les familles dĂ©cident du jour de la cĂ©rĂ©monie. Une partie de la dot est alors versĂ©e pour subvenir aux premiers frais de la noce. Le reste sera remis deux ou trois jours avant le mariage, le jour du repas de la dot » ass imensi t-teâmamt. A ce repas auquel participent les tĂ©moins, on verse », littĂ©ralement, la somme due sur une Ă©toffe Ă mĂȘme le sol et le pĂšre de la fiancĂ©e laisse volontairement quelques billets ou piĂšces en signe dâamitiĂ© et de bon augure. Cette coutume nâest pas particuliĂšre au versement de la dot, elle sâapplique Ă toute transaction importante achat dâune maison, dâun terrain, ou mĂȘme dâun bĆuf ou dâun mulet. Ce qui contribue Ă renforcer lâopinion que le mariage est traitĂ© comme une vente de la femme par sa famille. 3Il importe de distinguer la dot tâamant, somme payĂ©e par le mari aux parents de la femme, et le douaire essdaq qui appartient en propre Ă la femme ; ce que Hanoteau et Letourneux ont malheureusement confondu dans le chapitre consacrĂ© Ă la dot quâils appellent dâailleurs essdaq dans La Kabylie et les coutumes kabyles p. 162-163. Le douaire, dont lâimportance est en relation avec la richesse de la famille, est essentiellement constituĂ© du trousseau robes, foutas, foulards, couvertures... et de bijoux Ă©maillĂ©s en argent. Le douaire demeure la propriĂ©tĂ© intangible de la femme, mĂȘme en cas de rupture de lâunion alors que, dans cette circonstance le mari reprend possession des bijoux quâil aurait pu offrir aprĂšs les noces et dont la femme avait la jouissance mais non la propriĂ©tĂ©. La dot chez les Ayt Ndhir Nord du Moyen Atlas d'aprĂšs E. Laoust2 2 Noces berbĂšres. 4Parmi les nombreux rĂ©cits recueillis par E. Laoust et rĂ©cemment publiĂ©s par Cl. LefĂ©bure Noces berbĂšres » nous avons retenu le cas des Ayt Ndhir pour la fixation et le versement de la compensation matrimoniale. Le rĂ©cit dĂ©taille les discussions qui doivent aboutir Ă la fixation de la dot ou plus exactement le prix ttaman de la femme. La coutume veut quâun homme nâĂ©pouse pas une femme sâil ne la connaĂźt pas mais la tractation se fait sans lui, il dĂ©lĂšgue Ă des amis et des parents le soin de faire connaĂźtre son intention au pĂšre de la jeune fille. Ce dernier commence par ajourner sa rĂ©ponse, durĂ©e pendant laquelle les jeunes gens non encore officiellement fiancĂ©s mais qui ne se cachent pas pour se rencontrer, sâinforment mutuellement de lâavancement du marchandage. La mĂšre de la jeune fille, chapitrĂ©e par celle-ci, presse le pĂšre de donner une rĂ©ponse favorable. Il finit par faire connaĂźtre son prix ; ce sera cent brebis, cinquante douros et quatre vaches. La discussion est lancĂ©e les amis du prĂ©tendant reviennent Ă la tente du pĂšre de la jeune fille, apportant un mouton qui sera sacrifiĂ© et consommĂ© le jour mĂȘme. Les progrĂšs de la tractation sont longs Ă venir, le pĂšre cĂšde peu Ă peu ; il accepterait deux fusils Ă la place des quatre vaches. La journĂ©e passe sans que des progrĂšs sensibles soient enregistrĂ©s ; la discussion, toujours courtoise, rependra le jour suivant au cours duquel le prĂ©tendant sâefforce dâobtenir de son pĂšre la cession de biens nĂ©cessaires Ă la constitution de la dot, tout en tenant compte des droits de ses frĂšres. Finalement, aprĂšs consultation de la mĂšre de la jeune fille qui donne un avis favorable, le pĂšre de celle-ci accepte de rĂ©duire ses exigences. Le montant de la dot est rĂ©duit, dans un premier temps, Ă soixante-quinze douros, cinquante brebis et deux vaches, puis, aprĂšs nouvelle consultation de la mĂšre, Ă cinquante douros, cinquante brebis et une vache, encore le pĂšre accepterait-il de recevoir, comme Ă©quivalent de la vache, dix autres brebis. SĂ©ance tenante les mendants du prĂ©tendant remettent au pĂšre les cinquante douros qui sont comptĂ©s de la main Ă la main. Les brebis seront remises quelques jours plus tard au pĂšre de la fiancĂ©e qui commence les prĂ©paratifs de la noce. Le prĂ©tendant, de son cĂŽtĂ©, fait des emplettes au souk voisin, en compagnie de sa sĆur ou dâune tante qui lâaidera dans le choix de ses achats ; ces derniers sont aussi fixĂ©s par la coutume, ce sont des vĂȘtements, des babouches, des foulards de tĂȘte, des ceintures, des parfums, un nĂ©cessaire Ă couture, du hennĂ© et des friandises. Le tout constituera la corbeille de la mariĂ©e. La dot chez les Seksawa du Haut Atlas marocain d'aprĂšs J. Berque3 3 Structures sociales du Haut-Atlas », Paris, 1955. 5Nous devons Ă J. Berque une analyse trĂšs prĂ©cise du mariage chez les Seksawa du Haut Atlas occidental, du groupe chleuh. Bien quâil ne puisse ĂȘtre Ă©tendu Ă lâensemble des BerbĂšres du Maroc ni mĂȘme au groupe chleuh, nous retiendrons ce cas aprĂšs les exemples kabyle et du Moyen Atlas 6Chaque annĂ©e, Ă la frairie du MĂźlĂąd, affluent au lieu saint de Zâinitâjeunes hommes et jeunes filles dâalentour. Lâattraction sâexerce jusquâen Mentaga vers le Sud, jusquâaux Abba vers le Nord. Câest la foire aux Ă©pouses. Au grĂ© des sympathies, des couples se forment, qui ne sollicitent que rarement lâestampille des parents. 7Le mariage Seksawa comporte plusieurs phases dont la succession est scandĂ©e par des lâasghurt, stage prĂ©nuptial », est une pĂ©riode de frĂ©quentation prĂ©alable Ă la cohabitation. Elle est de durĂ©e 1 lâidâilĂąb, demande » solennisĂ©e par le sacrifice dâune bĂȘte et2 lâaccord de la fiancĂ©e et des deux familles, sanctionnĂ©e par un repas en commun ;3 la fĂȘte dite asghurt elle donne Ă lâensemble son nom qui Ă©voque, Ă©tymologiquement un cri rituel ». 8Outre les cadeaux remis Ă cette occasion, procĂ©dant dâune Ă©conomie du don et de la bombance, le jeune homme doit Ă la jeune fille, pendant cette pĂ©riode, le vĂȘtement et la parure, selon des modalitĂ©s coutumiĂšres. Il contribue Ă lâentretenir au domicile de ses parents Ă elle. La rupture unilatĂ©rale de cet Ă©tat par la jeune fille entraĂźne de sa part lâobligation de restituer les cadeaux et les frais engagĂ©s. 9b Les noces », tameghra, comprennent une partie rituelle, une partie statutaire et une partie rituelle 1 La tarzift remise par le jeune homme Ă ses beaux-parents de cadeaux propitiatoires, donnant lieu Ă cortĂšge » et parfois Ă pillage simulĂ© ;2 la conduite processionnelle de la jeune fille Ă la maison maritale, câest lâĂąid n-tslit ;3 lâexposition de lâapport dotal de la mariĂ©e câest lâĂąid uruku ;4 la prononciation de fĂątih âa, formule coranique accompagnĂ©e de souhaits de bon augure ;5 la consommation câest lâĂąid ukechchum, sanctionnĂ©e, sâil sâagit dâune vierge, par le youyou de la matrone de service, taghorit, et un nouveau prĂ©sent, lhâaqq n-ççbĂąh â.ParitĂ© statutaire 1 Conclusion de lâamerwas engagement du mariĂ© Ă la mariĂ©e dâavoir Ă lui verser, en cas de dissolution du mariage, une somme fixĂ©e uniformĂ©ment par la coutume de chaque tribu, et variant de lâune Ă lâautre ;2 Droit dĂ©sormais acquis par la femme Ă sa part dâhoirie prĂ©vue par la loi, câest-Ă -dire la moitiĂ© dâune part dâhĂ©ritier mĂąle, conformĂ©ment au fiqh. Son droit aux acquĂȘts reste subordonnĂ© Ă un dĂ©lai dâun an de vie commune. 10Partie conventionnelle et facultative en principe 1 Le chchardâ, douaire stipulĂ© » par le mariĂ© au profit de la mariĂ©e ;2 La prise en charge par le mĂȘme jihaz, apport de la mariĂ©e dans la communautĂ© ».Un procĂšs-verbal de ces conventions est dressĂ© le cas Ă©chĂ©ant par des lettrĂ©s au prononcĂ© de la fĂątihâa câest le seul moment oĂč rĂšgne une atmosphĂšre de droit religieux 11c LâĂ©tat conjugal est, dans son premier aspect, celui de la cohabitation et de la procrĂ©ation. Son second aspect est celui dâune sociĂ©tĂ© de travail il comporte le droit de la femme Ă sa part dâacquĂȘts tizzla parmi les autres participants de la sociĂ©tĂ© familiale imezzalen, Ă Ă©galitĂ© avec chacun de ceux-ci, hommes ou femmes, et dĂ©duction une fois faite de lâapport des uns et des autres. Lâapport marital compte dâoffice pour une moitiĂ© sur lâensemble des acquĂȘts. 12Le droit de la femme Ă sa part est considĂ©rĂ© comme la contrepartie des tĂąches que lui impartit la coutume, selon une rigoureuse discrimination dâavec celles qui incombent aux hommes. Il est Ă©galement considĂ©rĂ© aujourdâhui comme la compensation de la modicitĂ© statutaire de lâamerwas. Mais câest lĂ sans doute une rĂ©interprĂ©tation. 13d Dissolution », uluf. La rĂ©pudiation prononcĂ©e par lâhomme est toujours dĂ©finitive. La libĂ©ration de la femme est consacrĂ©e par la dĂ©livrance dâun document tabrat quâelle exige souvent par la voie judiciaire, en mĂȘme temps que sa part dâacquĂȘts. La femme peut, comme dans le figh, demander judiciairement la dissolution du mariage pour motif sĂ©vices, impuissance, etc., soumis Ă lâapprĂ©ciation des magistrats. Mais en Seksawa elle peut lâobtenir sur simple incompatibilitĂ©, ce qui constitue une originalitĂ© exorbitante par rapport au fiqh. 14Non seulement dans le partage des acquĂȘts, mais mĂȘme, dans certains cas, en matiĂšre de don nuptial, la femme Seksawa connaĂźt une Ă©minente dignitĂ© Ă©conomique. On a vu combien lâinstitution dĂ©bordait le patron musulman, sur lequel on a voulu aprĂšs coup la modeler. Elle le dĂ©bordait tant par la richesse cĂ©rĂ©monielle, les soubassements magico-juridiques, lâĂ©galitarisme statutaire, que par lâacuitĂ© contractuelle. Rien ne fera mieux ressortir lâoriginalitĂ© du systĂšme que son opposition Ă un autre systĂšme, le kabyle, quâon sâimaginerait tout proche de lui du fait de tant dâanalogies dans lâhabitat et le droit public. Or ce qui frappe dans le systĂšme kabyle, câest sa brutale masculinitĂ©, sa nĂ©gation de toute Ă©quitĂ© bilatĂ©rale dans le statut des conjoints. 15Contentons-nous de cette brĂšve rĂ©fĂ©rence Ă un autre droit maghrĂ©bin, pour faire ressortir le caractĂšre Ă©quilibrĂ© et la valeur morale du type Seksawa. La dot chez les ChaouĂŻa de lâAurĂšs d'aprĂšs M. Gaudry4 4 La femme chaouĂŻa de lâAurĂšs ». 16En pays chaouia, la dot tilamitĂšs apportĂ©e par le mari Ă la femme est, en principe, obligatoire. Elle peut ĂȘtre payĂ©e en nature palmier, bĂ©tail, bijoux, etc., en espĂšces ou en espĂšces et bijoux. Le prix des bijoux doit ĂȘtre dĂ©falquĂ© de la valeur totale de la dot. Le trousseau, quelquefois rĂ©duit Ă un elhĂąf ou Ă un tĂąjdĂźdj, sây ajoute au contraire, ainsi que les frais de repas, ceux-ci proportionnĂ©s aux moyens du mari. 17La dot coutumiĂšre varie suivant les tribus et, dans une mĂȘme tribu, elle varie suivant le degrĂ© dâaisance des familles. 18Elle est dĂ©battue entre les parents des futurs conjoints, ou entre le fiancĂ© et son futur beau-pĂšre, celui-ci ne manquant pas, dans cette discussion, de faire valoir les qualitĂ©s physiques et domestiques de sa fille, afin que le montant en soit le plus Ă©levĂ© possible. 19Lorsque la dot est payable en espĂšces, les parties peuvent convenir que la moitiĂ© en sera immĂ©diatement payĂ©e, devant la jmĂąa, et le reste Ă une Ă©poque dĂ©terminĂ©e, ou que le paiement en sera Ă©chelonnĂ© sur plusieurs Ă©chĂ©ances. 20En AurĂšs, comme dans le rite orthodoxe, la dot est la propriĂ©tĂ© de la femme, contrairement Ă ce qui se passe en Kabylie, oĂč le prix dâachat est la propriĂ©tĂ© du pĂšre de lâĂ©pousĂ©e ou des parents qui ont conclu le mariage. Aussi lâAurasienne a-t-elle gĂ©nĂ©ralement le droit dâen rĂ©duire le quantum et de stipuler que le montant de sa dot servira Ă acheter du bĂ©tail, un palmier ou de la terre. 21Lorsque la dot comprend des bijoux, lâAurasienne, Ă quelle que tribu quâelle appartienne, en prend immĂ©diatement possession. Les espĂšces ou autres biens sont remis Ă son pĂšre, qui doit les administrer jusquâĂ ce quâelle soit apte Ă le faire personnellement. Dans les familles pauvres, notamment chez les Beni bou SlĂźman, il les conserve souvent jusquâĂ sa mort. La femme peut Ă©galement, si elle le prĂ©fĂšre, donner lâadministration de sa dot Ă sa mĂšre, Ă un membre de sa famille, Ă un marabout ou Ă ces divers personnes Ă la fois. Elle peut enfin, et câest ce quâelle fait le plus souvent, la confier en totalitĂ© Ă son Ă©poux, dĂšs la conclusion du mariage en ce cas la dot nâest pas versĂ©e, elle est purement nominale, lâhomme en reste dĂ©biteur. Si lâAurasienne emploie ce moyen, câest uniquement parce quâenvisageant toujours, au moment du mariage, lâĂ©ventualitĂ© dâun divorce, elle veut Ă©viter dâĂȘtre attachĂ©e » hekref, thekref par le lien conjugal. Elle nâignore pas, en effet, que sa libĂ©ration serait subordonnĂ©e Ă la restitution de la dot au mari, restitution qui pourrait prĂ©senter quelques difficultĂ©s, soit que ses parents chargĂ©s dâadministrer la dot en aient disposĂ© comme de chose leur appartenant ou que, dĂ©sireux de la conserver, ils fassent des objections au divorce, soit que, lâayant elle-mĂȘme perçue, elle lâait dĂ©pensĂ©e ou convertie en bijoux. En laissant la dot entre les mains de son mari, lâAurasienne demeure libre dâelle-mĂȘme, sans perdre le droit dâexiger, au cas de dĂ©cĂšs de son Ă©poux, le prĂ©lĂšvement du montant de sa crĂ©ance sur lâactif successoral. 22Il est enfin un cas dans lequel la dot nâest jamais versĂ©e. Il arrive quâun Chaouia dise Ă un autre Je te donne ma sĆur, donne-moi la tienne ». Le mariage est fait sur le pied de lâĂ©change, on troque tĂȘte contre tĂȘte » ikhj dig ikhj ou, si lâon veut employer lâexpression arabe, frange contre frange » gouçça fi gouçça. Ce procĂ©dĂ©, rĂ©prouvĂ© par certains Chaouia, existe surtout chez les Beni bou SlĂźman et dans les tribus pauvres. 23Suivant les qĂąnoĂ»n*, la femme perd son droit Ă la dot si son mari constate quâelle nâest point vierge. Autrefois, les parents devaient payer Ă la jmĂąâa une amende. Aujourdâhui, leur fille leur est renvoyĂ©e honteusement et ils doivent restituer au mari les cadeaux et frais de noce. Toutefois, la consommation du mariage prĂ©cĂ©dant presque toujours sa conclusion, lâapplication de cette coutume est exceptionnelle. La dot au Mzab 24Le caractĂšre apparent des diffĂ©rentes coutumes qui accompagnent ou prĂ©cĂšdent le mariage dans les villes du Mzab est un Ă©galitarisme absolu qui, en principe, sâapplique Ă lâensemble de la population ibadite. 25AprĂšs nĂ©gociation entre les familles le contrat est signĂ© chez le cadi en prĂ©sence de tĂ©moins qui ont le plus souvent participĂ© activement aux discussions prĂ©alables. La dot, dite surta, comme Ă Ouargla, Ă©tait, vers 1920, uniformĂ©ment fixĂ©e Ă 150 douros soit 750 francs de lâĂ©poque. AntĂ©rieurement, ce montant de la dot avait Ă©tĂ© beaucoup plus Ă©levĂ©, de lâordre de 500 douros ; la rĂ©duction Ă©tait une mesure en faveur des jeunes gens peu fortunĂ©s dont lâaccĂšs au mariage Ă©tait ainsi rendu moins difficile. DâaprĂšs Goichon, si le fiancĂ© ne possĂ©dait pas en espĂšces la somme requise et que la vente de ses biens se rĂ©vĂ©lait insuffisante, il pouvait bĂ©nĂ©ficier de lâapport pĂ©cuniaire de tous les membres de sa famille. 26En plus de la dot proprement dite, la femme recevait, en toute propriĂ©tĂ©, des bijoux en or et en argent. Toujours suivant Goichon, les bijoux, dans le premier quart du siĂšcle, Ă©taient, eux aussi, fixĂ©s uniformĂ©ment, en nombre et en matiĂšre. CâĂ©tait cinq paires de bracelets en corne, trois paires de boucle dâoreille en or et verroterie, trois agrafes en or, trois broches en or pour la coiffure, une paire de fibules en argent et une paire de khakhal chevilliĂšres en mĂȘme mĂ©tal. 27Dans la pratique courante, malgrĂ© les menaces de tebria excommunication, la corbeille de la mariĂ©e, de mĂȘme que la dot et les dĂ©penses faites pour le repas de noces excĂ©daient largement les normes fixĂ©es. 28Ces mesures ont, de nos jours, connu un net assouplissement ainsi quâen tĂ©moignent les rĂ©cits recueillis par J. Delheure. En 1948, la famille de la fiancĂ©e recevait 100 douros en espĂšces soit 500 F, et la corbeille contenait des bracelets en corne, qui nâĂ©taient guĂšre prisĂ©s, une agrafe et un collier en argent, deux fibules, une en or, lâautre en argent et huit boucles dâoreille en or. A ces bijoux Ă©taient joints, comme auparavant, des vĂȘtements, des foulards et des piĂšces dâĂ©toffe diverses. Taggalt, la compensation matrimoniale chez les Touaregs H. Claudot-Hawad 29Chez les Touaregs, le mariage donne lieu comme dans la plupart des sociĂ©tĂ©s Ă des Ă©changes de biens ainsi quâĂ une circulation des individus, mari ou femme, qui selon les circonstances et la rĂšgle de rĂ©sidence en vigueur â qui peut ĂȘtre uxorilocale ou virilocale ou les deux successivement â changent de lieu dâhabitation Ă la suite de cet Ă©vĂ©nement. 30Dans le cadre matrilinĂ©aire, la famille de la mariĂ©e fournit gĂ©nĂ©ralement la tente en peau ou en nattes et tous les ustensiles utiles Ă la vie domestique. Ces biens restent la propriĂ©tĂ© de la femme en cas de divorce ou de veuvage. Enfin, selon ses moyens et sa catĂ©gorie sociale, selon le caractĂšre endogame ou exogame de lâalliance, le cercle familial va Ă©galement doter la fiancĂ©e de biens en troupeaux et en domestiques qui lui permettront dâaffirmer lâautonomie de sa lignĂ©e si elle doit sâinstaller dans le campement de ses alliĂ©s. Dans certains groupes patrilinĂ©aires, comme par exemple chez les Kel Adghagh, les mĂȘmes dispositions sont appliquĂ©es. Par contre, dans dâautres groupes patrilinĂ©aires tels que les Iwelleme-den de lâouest, la femme arrive chez son mari avec pour seuls biens personnels quelques coussins. 31La famille du mariĂ©, de son cĂŽtĂ©, offre la taggalt, terme gĂ©nĂ©ralement traduit, faute de mieux, par compensation matrimoniale ». Lâhomme amĂšne Ă©galement aprĂšs le septiĂšme jour le trousseau appelĂ© tiseghsar dans lâAĂŻr, composĂ© dâhabits et dâaccessoires vestimentaires. 32La taggalt, qui consiste essentiellement en tĂȘtes de bĂ©tail, a des taux variables selon les rĂ©gions. Son montant est dĂ©terminĂ© par des mandataires des deux familles aprĂšs le premier jour de la cĂ©rĂ©monie de mariage. Cependant, dans certains groupes, toute tractation Ă ce sujet est jugĂ©e honteuse et les propositions des alliĂ©s ne sont jamais discutĂ©es pour montrer Ă quel point cet apport ne reprĂ©sente aucune sorte dâenjeu Ă©conomique pour la famille de la mariĂ©e. On mesure Ă quel point lâexpression prix de la fiancĂ©e » utilisĂ©e par certains auteurs du dĂ©but du siĂšcle est inadĂ©quate pour rendre compte des reprĂ©sentations liĂ©es Ă ces biens. 33Si dans lâAĂŻr, la taggalt reprĂ©sente une contribution peu importante dĂ©passant rarement deux chamelles, par contre dans lâAhaggar, elle constitue une somme de biens considĂ©rable dont le paiement sâĂ©chelonne sur plusieurs annĂ©es. La famille paternelle et maternelle du jeune homme contribue Ă la rassembler ; le pĂšre en gĂ©nĂ©ral sâoccupe de la collecte. Lâassistance matĂ©rielle de lâoncle maternel est sollicitĂ©e, quelquefois en lui forçant la main il est admis, par exemple, que le neveu dĂ©muni vole Ă cette occasion des animaux Ă son oncle. Selon diffĂ©rents auteurs Benhazera, 1908, p. 16 ; Nicolaisen, 1963, p. 442 ; Textes Touaregs en Prose n° 36, la taggalt, chez les Kel Ahaggar, sâĂ©lĂšve au moins Ă sept chamelles pour les suzerains. Les tributaires donnent selon leurs possibilitĂ©s un jeune chameau ou plusieurs chĂšvres et moutons jusquâĂ trente. Lorsquâun esclave se marie, câest son maĂźtre, en tant que pĂšre » classificatoire, qui fournit les trois Ă cinq chĂšvres de la taggalt. 34Les reprĂ©sentations et les rĂšgles qui touchent Ă lâusage de la taggalt varient selon les groupes mais sâorganisent toutes autour dâun principe commun, lâidĂ©e que lâintĂ©gration de ces biens extĂ©rieurs dans le patrimoine familial peut souiller lâhonneur de la lignĂ©e et doit donc ĂȘtre gĂ©rĂ©e avec grande prĂ©caution. 35Ainsi, chez les Kel Ahaggar, câest le pĂšre de la fiancĂ©e qui reçoit la taggalt, Ă dĂ©faut son oncle paternel ou son frĂšre aĂźnĂ©, mais il y aurait dĂ©shonneur pour ces derniers Ă lâutiliser ; il faut ĂȘtre trĂšs pauvre pour en arriver Ă cette extrĂ©mitĂ©. Dans la majoritĂ© des cas, lâusage de la taggalt revient Ă la mariĂ©e. Celle-ci en dispose comme elle lâentend et nâĂ©tant pas tenue de participer aux frais du mĂ©nage, son troupeau sâaccroĂźtra. Cependant, Ă la naissance du premier enfant, la gestion de ces biens doit ĂȘtre, pour les uns, assumĂ©e par le mari, car il sâagit de lâhĂ©ritage futur de ses descendants tandis que, pour les autres, la taggalt reste dans la famille de la femme car elle sera transmise Ă ses enfants. Deux visions dâun mĂȘme phĂ©nomĂšne mettant lâaccent lâune sur la continuitĂ© patilinĂ©aire, lâautre sur la cohĂ©sion matrilinĂ©aire. 36La premiĂšre de ces conceptions se rapproche de celle des Kel Ewey de lâAĂŻr qui, aprĂšs la prĂ©sentation des biens de la taggalt au campement de lâĂ©pousĂ©e, renvoient les animaux Ă leur pĂąturage dâorigine, câest-Ă -dire chez le mariĂ©, qui prend en charge la gestion du troupeau en vue dâassurer lâhĂ©ritage de la descendance du couple. Taggalt aggal, la taggalt câest mettre au pĂąturage » dit le proverbe, pour illustrer lâidĂ©e que ces biens doivent ĂȘtre conservĂ©s et pĂ©rennisĂ©s. 37Dans dâautres groupes, comme chez les Ikazkazen de lâAĂŻr par exemple, la taggalt est ostentatoirement dilapidĂ©e et distribuĂ©e aux nĂ©cessiteux. Parfois, une partie de ces biens sert Ă fournir les Ă©lĂ©ments de la tente ou les Ă©quipements intĂ©rieurs qui sont Ă©phĂ©mĂšres ou considĂ©rĂ©s comme tels par opposition aux Ă©lĂ©ments qui symbolisent la continuitĂ© de la lignĂ©e et sont transmis par la mĂšre. 38Enfin, certains groupes placent ce capital chez la famille de la femme tout en prĂ©cisant quâil ne doit pas se confondre avec le matrimoine akh n ebawĂ©l destinĂ© Ă nourrir la tente » fondĂ©e par la nouvelle mariĂ©e. 39Ces commentaires et ces pratiques expriment tous finalement le souci de dĂ©montrer lâautonomie et la paritĂ© des lignĂ©es et rĂ©affirment, en particulier, lâindĂ©pendance du groupe des donneurs de femme par rapport aux alliĂ©s. 40Lorsque les relations de parentĂ© entre les conjoints sont proches, le montant de la taggalt est minimisĂ© ou inexistant. Dans le cadre matrilinĂ©aire, cette proximitĂ© sâexprime par un rapport de parentĂ© matrilinĂ©aire liant par exemple des descendants de sĆurs ou de cousines parallĂšles matrilatĂ©rales. 41En cas de divorce, si la sĂ©paration advient aux torts du mari, celui-ci est tenu de verser le restant de la taggalt, tandis que si la femme est responsable de la rupture, lâĂ©poux sera quitte de toute paiement, prĂ©cise Benhazera 1908, p. 18 pour lâAhaggar. De mĂȘme, les Textes Touaregs en Prose n° 37, recueillis au dĂ©but du siĂšcle par A. de Calassanti-Motylinski, relĂšvent que si lâhomme a eu des relations avec dâautres femmes, il est obligĂ© de rendre la dot Ă la femme. Si câest la femme qui a Ă©tĂ© infidĂšle, le mari ne lui donne rien, en dehors de ses biens propres ». Cependant, lâhomme qui se sĂ©pare de sa femme en gardant la taggalt, quelles que soient les raisons du divorce, est socialement dĂ©considĂ©rĂ©. En fait, si la taggalt nâest pas confisquĂ©e par le mari, les liens de solidaritĂ© créés par le mariage subsistent entre les deux familles alliĂ©es et le gendre divorcĂ© peut solliciter aide et services de ses beaux-parents comme avant le divorce. Ainsi, certains Touaregs, dâaprĂšs Nicolaisen 1963, p. 470, considĂšrent que le fait dâavoir contractĂ© plusieurs mariages est avantageux pour un individu et permet dâaccroĂźtre le cercle des alliĂ©s susceptibles de le soutenir en cas de nĂ©cessitĂ©.
Ilfallut aller rechercher des mouchoirs pour Alibert, qui n'arrĂȘtait pas de s'essuyer les yeux. Il y eut des fĂ©licitations et des serrages de mains sans fin, aprĂšs quoi on enchaĂźna avec le repas de noces. Au grand dĂ©sarroi de certains, la plupart des boufbowlers quittĂšrent la table entre le plat principal et le dessert pour aller finir