Romains5. 12 C'est pourquoi, de mĂȘme que par un seul homme le pĂ©chĂ© est entrĂ© dans le monde, et par le pĂ©chĂ© la mort, de mĂȘme la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont pĂ©chĂ©. 17 Si par un seul homme, par la faute d'un seul, la mort a rĂ©gnĂ©, ceux qui reçoivent avec abondance la grĂące et le don de la justice rĂ©gneront Ă
Comment peut-on faire la part entre faute et pĂ©chĂ© ?Ce n'est pas entre ces termes qu'il y a une diffĂ©rence. Mais plutĂŽt entre culpabilitĂ© et pĂ©chĂ©. Quand on parle du pĂ©chĂ©, on parle du mal et Ă la fois de quelque chose quiengage la foi et la relation Ă Dieu. Mais on en n'est pas forcĂ©ment conscient. Je ne suis pas certaine moi-mĂȘme de l'avoir dĂ©terminĂ©. N'oublions pas que dans la foi, il y a toujours une part de responsabilitĂ© dans le bien comme dans le le mensonge, par exemple. Pas celui d'un enfant, bien sĂ»r. Mais parlons plutĂŽt de l'attitude mensongĂšre qui peut ĂȘtre mortifĂšre. Comme la mĂ©chancetĂ©. Quelques paroles suffisent Ă faire du mal, sans que cela soit au premier abord apparent. Dans l'Evangile, JĂ©sus est sĂ©vĂšre avec les pharisiens Mt, 9, 10-13, mais pas avec la femme discerner concrĂštement le moment de se rĂ©concilier ?D'abord, il faut sortir de la contrainte extĂ©rieure. La personne doit avoir besoin de ne pas rester seule avec sa faute. Elle doit ressentir cela comme une nĂ©cessitĂ© intĂ©rieure. Quand le fils prodigue dit "j'irai et je dirai" Luc, 15, 11-32, il demande un geste ou une parole qui le tire de lĂ . Cela renvoie Ă la relation fraternelle. Ces gestes sont liĂ©s au on peut vivre la rĂ©conciliation de diffĂ©rentes façons, au travail, dans le couple, sans pour autant la sĂ©parer de la dĂ©marche sacramentelle. L'unitĂ© de l'expĂ©rience humaine et spirituelle peut se cĂ©lĂ©brer dans le sacrement, mais pas se situe la limite entre le pardon thĂ©rapeutique et le pardon sacramentel ?Au cours d'une thĂ©rapie, on n'avoue pas, on nomme. La thĂ©rapie prĂ©pare l'acte d'assumer la vie qu'on a eu, si l'on s'engage, bien sĂ»r. Mais si on a Ă pardonner ou Ă demander le pardon, c'est une autre dĂ©marche. La responsabilitĂ©, le geste ne font pas partie de la thĂ©rapie. MĂȘme si le courage de faire la vĂ©ritĂ© en soi est dĂ©jĂ un acte spirituel, Ă condition de le dĂźtes "nous sommes sauvĂ©s et pardonnĂ©s avant mĂȘme de nous savoir pĂ©cheurs" 1, pouvez-vous l'expliquer ?C'est ce que dit Paul "Vous ĂȘtes morts et sauvĂ©s par le Christ", Ă©pĂźtre de saint Paul aux Romains, 6, 1-14. Par la cĂ©lĂ©bration du pardon, on se met en disposition de reconnaĂźtre la RĂ©surrection. Elle transforme tout. Le pardon empĂȘche le pĂ©chĂ© d'avoir le dernier mot. Dans ce sens, le pardon est un des noms de la RĂ©surrection. "Vous ĂȘtes et vous serez ressuscitĂ©s avec le Christ", nous dit Paul. C'est une invitation Ă cheminer vers la rite de la rĂ©conciliation se perd. Selon vous, comment Ă©volue le sens de ce sacrement ?Aujourd'hui, le sacrement de rĂ©conciliation s'est vidĂ© de sa gestuelle et de son sens. Nous devons retrouver, rĂ©animer les rites du CarĂȘme sans pour autant en faire des mĂ©canismes. Pour cela, il suffit de peu. C'est comme un repas en famille, qui est un acte quotidien fort. Seulement, nous gardons une certaine timiditĂ© Ă en reconnaĂźtre toute sa plĂ©nitude. Pour moi, la dĂ©marche de rĂ©conciliation est du mĂȘme avenir lui voyez-vous ?Le sacrement de rĂ©conciliation est "la pierre de touche du christianisme" 2. Il n'aura d'avenir que si son sens est vĂ©cu comme une dĂ©marche dans laquelle chacun retrouve son intĂ©gritĂ© intĂ©rieure, son centre de gravitĂ© dans la foi. Attention, il ne s'agit pas de saintetĂ© ! Si chacun prend un chemin de vĂ©ritĂ© vis-Ă -vis de lui-mĂȘme et vis-Ă -vis de Dieu, peut-ĂȘtre apprendrons-nous Ă rĂ©habiter la forme. 1 Page 18, La RĂ©conciliation, Ă©ditions DesclĂ©e de Brouwer 1997. 2 Sous-titre de son ouvrage, La du Charlat, religieuse auxiliatrice, 1997source
OndĂ©couvre alors un couple humain oĂč chacun a sa place, au mĂȘme niveau que lâautre : « Dieu crĂ©a lâĂȘtre humain Ă son image, Ă lâimage de Dieu il le crĂ©a, il les crĂ©a homme et femme » ( Gn 1, 27 ). Et câest lâun et lâautre qui reçoivent ici la CrĂ©ation Ă gĂ©rer. Et câest lâun avec, uni (e) Ă lâautre, quâils
Dans l'Ancien Testament le mot alliance hĂ©b. berĂźth renferme l'idĂ©e d'un engagement solennel qui lie ensemble deux partis. Il a un usage ordinaire, rare lorsque les deux partis sont des hommes qui signent un contrat, et un usage frĂ©quent, plus particuliĂšrement religieux dĂšs lors qu'il s'agit d'un contrat entre Dieu et les hommes toujours proposĂ© par Dieu cf. les alliances successives avec Adam, NoĂ©, Abraham, MoĂŻse, David, etc.. Or, il est aussi question, occasionnellement, d'une alliance contractĂ©e Ă l'occasion d'un mariage faut-il classer celle-ci dans la premiĂšre ou la seconde catĂ©gorie? Les deux semble-t-il, car un livre apocryphe Tobie Ă©voque la coutume selon laquelle le pĂšre de la mariĂ©e formulait les termes du contrat du mariage. D'autre part la notion d'alliance dans le mariage donne Ă celui-ci une dimension religieuse, comme nous allons textes de l'Ancien Testament rattachent l'alliance au mariage, pour souligner et promouvoir, d'abord, la notion de la fidĂ©litĂ© conjugale. Dans Proverbes 2, la sagesse, la connaissance, la rĂ©flexion et la raison v. 10, 11 collaborent, interviennent pour te dĂ©livrer le fils» du v. 1 de la courtisane, de l'Ă©trangĂšre aux paroles doucereuses, qui abandonne l'ami de sa jeunesse, et qui oublie l'alliance de son Dieu v. 16. 17. La femme Ă©trangĂšre», ou lascive, libertine», bien qu'ici mariĂ©e Ă un autre a, en provoquant une liaison adultĂšre, oubliĂ© l'alliance de son Dieu, donc bafouĂ© son engagement conjugal et transgressĂ© le commandement de Dieu. Abandonner son Ă©poux lĂ©gitime Ă©quivaut Ă un oubli, plus, Ă un refus dĂ©libĂ©rĂ© d'un engagement solennel pris devant Dieu. Le mariage apparaĂźt ici comme un contrat arrĂȘtĂ© en prĂ©sence de Dieu et aussi, dans un certain sens, avec lui. Bien que le Pentateuque ne mentionne pas de rites sacrĂ©s, publics, associĂ©s Ă la cĂ©rĂ©monie du mariage, il paraĂźt clair que de tels rites accompagnaient le mariage chez les IsraĂ©lites nous y reviendrons Ă la fin de notre article. Ironie de la leçon Salomon avertit son fils au sujet du pĂ©chĂ© dont, par la suite, il deviendra lui-mĂȘme coupable. Ainsi, par la bontĂ© de Dieu, ses paroles deviennent l'antidote au poison de son propre exemple funeste et texte d'EzĂ©chiel va dans le mĂȘme sens, quoique avec encore plus de force. L'Eternel s'adresse Ă JĂ©rusalem comme Ă une fiancĂ©e Je passai prĂšs de toi, je te regardai, et voici que ton temps Ă©tait lĂ , le temps des amours. J'Ă©tendis sur toi le pan de mon manteau, je couvris ta nuditĂ©, je te fis un serment, je contractai une alliance avec toi, - oracle du Seigneur, l'Eternel, et tu fus Ă moi. ConformĂ©ment aux coutumes de l'Ă©poque, l'Eternel, dans ce langage imagĂ©, couvre son Ă©lue du coin de son manteau, signifiant par ce geste qu'il s'intĂ©resse Ă elle, et la prend sous sa protection dans le but de lui confĂ©rer l'honneur des fiançailles puis du mariage cf. Ruth Nous pouvons rapprocher cette image de l'alliance en vue du mariage de cette autre alliance solennelle, contractĂ©e par Dieu grĂące Ă laquelle IsraĂ«l, devenu une nation, a Ă©tĂ© formellement reconnu comme peuple appartenant Ă Dieu Ex. 19; 20. 2,5; 25; etc.. Ce rapprochement met en relief le sĂ©rieux, la solennitĂ©, dans la pensĂ©e des auteurs bibliques, de l'alliance du mariage, et cela d'autant plus que l'apostasie de JĂ©rusalem est qualifiĂ©e de prostitution v. 15ss, d'un abandon scandaleux aux yeux du divin Epoux et punissable par Celui-ci du plus sĂ©vĂšre des chĂątiments v. 35ss.Un troisiĂšme texte dans Malachie Ă©voque le problĂšme de mariages avec des femmes Ă©trangĂšres contractĂ©s par certains IsraĂ©lites rescapĂ©s de l'exil, et cela au prix de mariages antĂ©rieurs avec des femmes IsraĂ©lites L'Eternel a Ă©tĂ© tĂ©moin entre toi et la femme de ta jeunesse que tu as trahie, bien qu'elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Reproche assorti d'exhortation, d'avertissement et de condamnation de l'abrogation du mariage antĂ©rieur Prenez donc garde en notre esprit que personne ne trahisse la femme de sa jeunesse! Car haĂŻssable est la rĂ©pudiation, dit l'Eternel, le Dieu d'IsraĂ«l! 8v. 15b. 16a. C'est dire que Dieu, prĂ©sent au premier mariage et tĂ©moin de l'alliance contractĂ©e entre les partis, approuve et bĂ©nit cette union, appelle tendrement l'Ă©pouse la femme de ta jeunesse - celle que tu as choisie pour ĂȘtre le partenaire de tes joies et de tes peines -, souhaite une descendance heureuse, exhorte Ă la vigilance, et qualifie de trahison dĂ©testable, motivĂ©e par l'opportunisme Ă©goĂŻste, toute idĂ©e de conclusion pouvons-nous tirer de cette brochette de textes qui introduisent la dimension religieuse» dans l'engagement du mariage, sinon que Dieu est directement concernĂ©? Il use de son autoritĂ© lĂ©gitime pour s'intĂ©resser au mariage du couple, y exercer un droit de regard... plus pour rappeler aux Ă©poux le sĂ©rieux de leur engagement, l'exclusivitĂ© et la permanence de leur union, et l'extrĂȘme gravitĂ© de toute abrogation de l'alliance. Cela cadre parfaitement avec le rĂ©cit de GenĂšse 28, oĂč le CrĂ©ateur institue lui-mĂȘme le mariage avant mĂȘme l'origine de la sociĂ©tĂ© humaine. Ayant créé l'homme mĂąle et femelle, il ordonne le mariage comme condition indispensable Ă la continuation de la race humaine; il implante les affections et dĂ©sirs dans la nature humaine; il fait du mariage une influence qui ennoblit, enrichit, rĂ©jouit, et contribue puissamment Ă l'Ă©panouissement de la vie chez l'homme et la femme; il dĂ©clare que la solitude n'est pas bonne pour l'homme, et il lui amĂšne une aide destinĂ©e Ă ĂȘtre son vis-Ă -vis Ge le chapitre 2 de la GenĂšse de conclure C'est pourquoi - Ă cause de toutes ces considĂ©rations provenant de l'initiative divine - l'homme quittera son pĂšre et sa mĂšre et s'attachera Ă sa femme, et ils deviendront une seule chair Le mariage, en tant qu'institution crĂ©ationnelle, est invoquĂ© par JĂ©sus Mat Marc puis par Paul 1 Cor Eph et dĂ©clarĂ© toujours valable. Paul va jusqu'Ă dire qu'il reflĂšte la relation d'intimitĂ© et d'exclusive fidĂ©litĂ© que le Christ a Ă©tablie avec Son Epouse, l'Eglise nous mettons exprĂšs les majuscules appropriĂ©es. Ayant quittĂ© Son PĂšre Il est venu sur la terre pour se coller lit., dans une union indĂ©fectible, Ă Son Eglise, et S'identifier Ă elle au point de prendre sur Lui ses fautes Ă elle, et lui confĂ©rer en Ă©change Sa puretĂ© et Sa saintetĂ©! Le Christ s'est uni une fois pour toutes et pour toujours Ă une seule Epouse Ă laquelle Il reste fidĂšle, et qu'Il ne rĂ©pudiera jamais malgrĂ© ses incartades Ă elle... Et Paul de conclure en tirant l'exhortation pratique qui s'impose puisque le couple est un reflet de Christ et de Son Eglise, que le mari chrĂ©tien aime - continuellement - sa femme, et que l'Ă©pouse respecte - continuellement - son mari Ep un instant Ă l'Ancien Testament pour constater que le sĂ©rieux de l'engagement conjugal est soulignĂ© par toutes les cĂ©rĂ©monies qui prĂ©cĂ©daient, accompagnaient et suivaient le mariage nous devons nous contenter d'Ă©numĂ©rer ici une liste incomplĂšte rĂŽle prĂ©pondĂ©rant des parents dans le choix d'une Ă©pouse - fiançailles officielles et solennelles - Ă©change de cadeaux - vĂȘtements de fĂȘte - cortĂšge - bĂ©nĂ©diction - prĂ©paration d'une chambre nuptiale - et festivitĂ©s qui pouvaient durer une semaine, voire mariage selon Dieu? Une alliance, Ă la fois humaine et divine, qui engage solennellement un homme et une femme Ă s'unir l'un Ă l'autre totalement, intimement, exclusivement et pour la vie, avec l'approbation, la bĂ©nĂ©diction, la prĂ©sence et l'aide du HortonEtude tirĂ©e de la revue Promesses
Cest le temps de l'unitĂ© entre Dieu et l'humanitĂ©, entre l'homme et la femme, qui se traduit par l'unitĂ© de Dieu en Lui-mĂȘme au travers de l'emploi de son double-Nom. « JHVH » apparaĂźt seul Ă partir du chapitre 4 de la GenĂšse. Câest le commencement de lâhistoire de lâhumanitĂ© livrĂ©e Ă elle-mĂȘme et qui va s'Ă©loigner de
L'Ă©vangile du jour Ce que Dieu a uni, que personne ne le sĂ©pare ! » Mc 10, 1-12 En ce temps-lĂ , JĂ©sus arriva dans le territoire de la JudĂ©e, au-delĂ du Jourdain. De nouveau, des foules sâassemblĂšrent prĂšs de lui, et de nouveau, comme dâhabitude, il les enseignait. Des pharisiens lâabordĂšrent et, pour le mettre Ă lâĂ©preuve, ils lui demandaient Est-il permis Ă un mari de renvoyer sa femme ? » JĂ©sus leur rĂ©pondit Que vous a prescrit MoĂŻse ? » Ils lui dirent MoĂŻse a permis de renvoyer sa femme Ă condition dâĂ©tablir un acte de rĂ©pudiation. » JĂ©sus rĂ©pliqua Câest en raison de la duretĂ© de vos cĆurs quâil a formulĂ© pour vous cette rĂšgle. Mais, au commencement de la crĂ©ation, Dieu les fit homme et femme. Ă cause de cela, lâhomme quittera son pĂšre et sa mĂšre, il sâattachera Ă sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que lâhomme ne le sĂ©pare ! » De retour Ă la maison, les disciples lâinterrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur dĂ©clara Celui qui renvoie sa femme et en Ă©pouse une autre devient adultĂšre envers elle. Si une femme qui a renvoyĂ© son mari en Ă©pouse un autre, elle devient adultĂšre. » MĂ©diter avec les Carmes Les Pharisiens voulaient tendre Ă JĂ©sus un piĂšge et le mettre en contradiction avec MoĂŻse. Ils ont posĂ© leur question au sujet du divorce, plus exactement au sujet du renvoi de l'Ă©pouse, mais la rĂ©ponse de JĂ©sus Ă©claire d'un coup tous les secteurs de la vie morale Vous vous appuyez sur une permission de MoĂŻse, dit JĂ©sus Ă ses contradicteurs ; mais avant MoĂŻse, il y a Dieu, avant les arrangements de MoĂŻse, il faut voir le dessein de Dieu, comment Dieu a fait les choses "au commencement", c'est-Ă -dire au moment de la crĂ©ation. Dieu a voulu la complĂ©mentaritĂ© de l'homme et de la femme ; il les a voulus diffĂ©rents, tout en donnant Ă l'homme et Ă la femme une Ă©gale dignitĂ©. C'est Ă partir de cette diffĂ©rence qu'il a créé la merveille de l'amour et la merveille de la vie, et il a dit "Les deux ne feront qu'un seul ĂȘtre". Ils demeurent diffĂ©rents ; elle et lui restent comptables devant Dieu de leurs choix et de leur libertĂ© ; mais l'amour a liĂ© entre eux un lien irrĂ©versible, irrĂ©versible parce qu'ils sont entrĂ©s tous deux, librement, dans l'Ćuvre de Dieu. Ce que Dieu a uni, ce que Dieu a voulu un, il n'appartient pas aux humains de le dĂ©sunir. Personne ne peut dĂ©faire ce que Dieu a fait ; personne ne peut dĂ©dire ce que Dieu a particulier aucune loi humaine ne peut prĂ©valoir contre le dessein de Dieu. Qu'il s'agisse de l'indissolubilitĂ© du couple, de l'euthanasie, des progrĂšs de la gĂ©nĂ©tique, des droits de l'embryon humain ou de son usage Ă des fins de recherche scientifique, le croyant doit se dĂ©terminer, finalement, non Ă partir de ce que permettent ou rĂ©prouvent les gouvernements europĂ©ens, mais Ă partir de ce que Dieu a fait pour l'homme et de ce que Dieu a dit de la vie et de la saint Paul rappelait aux chrĂ©tiens "Ne vous modelez pas sur le monde prĂ©sent, mais mĂ©tamorphosez-vous par un changement de votre mentalitĂ©, pour discerner quelle est la volontĂ© de Dieu, ce qui est bien, ce qui lui est agrĂ©able, ce qui est parfait" Rm 12,1.Cependant, autant le chrĂ©tien doit se montrer courageux dans ses propres choix, autant il doit se garder de condamner ceux qui l'entourent, croyants ou incroyants. RĂ©prouver une action, mĂȘme avec Ă©nergie, n'Ă©quivaut jamais Ă rejeter ceux qui ont agi. Pour prendre un exemple quelle est la famille qui ne compte aujourd'hui des cas douloureux de foyers dĂ©sunis ou de couples recomposĂ©s, en dĂ©pit de l'Ă©chec d'un premier amour ? Que pouvons-nous faire, dans le silence du cloĂźtre, sinon respecter douloureusement ces options douloureuses, et porter dans la priĂšre ou dans l'imploration ces hommes et ces femmes blessĂ©s, comme Dieu les porte dans son amour et sa misĂ©ricorde ? De mĂȘme notre conscience de croyants ne peut que s'insurger devant certaines audaces scientifiques qui ĂŽtent Ă l'ĂȘtre humain toute sa dignitĂ©. Mais, parce que nous sommes dans l'Ăglise des permanents de la priĂšre, il nous faut tout autant demander lumiĂšre et discernement pour tant de savants chrĂ©tiens confrontĂ©s aux Ă©nigmes de la vie, et qui travaillent sur les marges du savoir, face Ă des problĂšmes que jamais personne ne s'est posĂ©s, et avec des pouvoirs que jamais les hommes n'ont eus en mains. Personne, parfois, n'est passĂ© avant eux pour faire des lois, pour permettre ou interdire ; et souvent, face Ă la complexitĂ© de ce qu'ils dĂ©couvrent, ils se demandent, angoissĂ©s "Qu'est-ce que Dieu a voulu au commencement ?" "Envoie, Seigneur, ta lumiĂšre et ta vĂ©ritĂ©, qu'elles soient leur guide, et les ramĂšne", dans la paix, "face au mystĂšre oĂč tu fais ta demeure". Fortifie, Seigneur, ceux que tu as unis pour toujours par le sacrement du mariage. Qu'ils puisent dans ta fidĂ©litĂ© le courage de se rester fidĂšles. Dans les visions de Maria Valtorta Livre Tome 5 - ch 3Ăšme annĂ©e vie publique â Que dĂ©sirez-vous savoir ? â Nous voulions savoir sâil est permis Ă lâhomme de rĂ©pudier sa femme pour un motif quelconque. Câest une chose qui arrive souvent, et chaque fois cela fait du bruit lĂ oĂč cela arrive. Les gens sâadressent Ă nous pour savoir si câest permis et nous rĂ©pondons suivant les cas. â En approuvant le fait accompli quatre-vingt-dix fois sur cent. Pour les dix pour cent que vous nâapprouvez pas, il sâagit des pauvres ou de vos ennemis. â Comment le sais-tu ? â Parce quâil en est ainsi de toutes les affaires humaines. Et jâajoute une troisiĂšme catĂ©gorie celle oĂč, si le divorce Ă©tait permis, il se justifierait davantage, comme dans les vrais cas pĂ©nibles tels quâune lĂšpre incurable, une condamnation Ă vie, ou une maladie honteuse⊠â Alors, pour toi, ce nâest jamais permis ? â Ni pour moi, ni pour le TrĂšs-Haut, ni pour aucune Ăąme droite. Nâavez-vous pas lu que le CrĂ©ateur, au commencement des jours, a créé lâhomme et la femme ? Et quâil les crĂ©a mĂąle et femelle ? Il nâavait pas besoin de le faire. Sâil lâavait voulu, il aurait pu, pour le roi de la CrĂ©ation fait Ă son image et Ă sa ressemblance, crĂ©er un autre mode de procrĂ©ation, qui aurait Ă©tĂ© tout aussi bon, bien que diffĂ©rent de tout autre moyen naturel. Et il a dit â Pour cette raison, lâhomme quittera son pĂšre et sa mĂšre et sâunira Ă la femme, et les deux seront une seule chair. â Dieu les a liĂ©s en une seule unitĂ©. Ils ne sont donc plus â deux â chairs mais â une â seule. Ce que Dieu a uni, parce quâil a vu que câĂ©tait â bon â, que lâhomme ne le sĂ©pare pas, car si cela arrivait, ce ne serait plus bon. â Dans ce cas, pourquoi MoĂŻse a-t-il donc dit â Si un homme a pris une femme, mais quâelle nâa pas trouvĂ© grĂące Ă ses yeux pour quelque chose de honteux, il lui Ă©crira un libelle de rĂ©pudiation, le lui remettra en mains propres et la renverra de sa maison â ? â Câest Ă cause de la duretĂ© de votre cĆur pour Ă©viter, par un ordre, des dĂ©sordres trop graves. Câest pour cela quâil vous a permis de rĂ©pudier vos femmes. Mais au commencement, il nâen Ă©tait pas ainsi. Car la femme nâest pas une bĂȘte qui, selon les caprices de son maĂźtre ou les libres circonstances naturelles, est soumise Ă tel ou tel mĂąle, chair sans Ăąme qui sâaccouple pour la reproduction. Vos femmes ont une Ăąme comme vous, et il nâest pas juste que vous la piĂ©tiniez sans pitiĂ©. Sâil est dit dans sa condamnation â Tu seras soumise au pouvoir de ton mari et il te dominera â, cela doit se produire selon la justice et non selon la tyrannie qui lĂšse les droits dâune Ăąme libre et digne de respect. En rĂ©pudiant alors que ce nâest pas permis, vous offensez lâĂąme de votre compagne, la chair jumelle qui sâest unie Ă la vĂŽtre, ce tout quâest la femme que vous avez Ă©pousĂ©e en exigeant son honnĂȘtetĂ©, alors que vous, parjures, vous allez vers elle, dĂ©shonorĂ©s, diminuĂ©s, parfois corrompus, et vous continuez Ă lâĂȘtre en profitant de toute bonne occasion pour la blesser et donner libre cours Ă vos passions insatiables. Vous faites de vos femmes des prostituĂ©es ! Pour aucun motif, vous ne pouvez-vous sĂ©parer de la femme qui vous est unie selon la Loi et la BĂ©nĂ©diction. Câest seulement dans le cas oĂč la grĂące vous touche, quand vous comprenez que la femme nâest pas un objet que lâon possĂšde mais une Ăąme et donc quâelle a des droits Ă©gaux aux vĂŽtres dâĂȘtre reconnue comme faisant partie intĂ©grante de lâhomme et non pas comme son objet de plaisir, et câest seulement dans le cas oĂč votre cĆur est assez dur pour ne pas Ă©pouser une femme aprĂšs avoir profitĂ© dâelle comme dâune courtisane, seulement pour faire disparaĂźtre le scandale de deux personnes qui vivent ensemble sans la bĂ©nĂ©diction de Dieu sur leur union que vous pouvez renvoyer une femme. Câest quâalors il ne sâagit pas dâunion mais de fornication, et qui souvent nâest pas honorĂ©e par la venue des enfants supprimĂ©s contre nature ou Ă©loignĂ©s comme dĂ©shonorants. Dans aucun autre cas, dans aucun autre. Car si vous avez des enfants illĂ©gitimes dâune concubine, vous avez le devoir de mettre fin au scandale en lâĂ©pousant si vous ĂȘtes libres. Je ne mâarrĂȘte pas Ă lâadultĂšre consommĂ© au dĂ©triment dâune femme ignorante. Pour cela, il y a les pierres de la lapidation et les flammes du shĂ©ol. Mais pour celui qui renvoie son Ă©pouse lĂ©gitime parce quâil en est las et qui en prend une autre, il nây a quâun jugement câest un adultĂšre. Il en est de mĂȘme pour celui qui prend une femme rĂ©pudiĂ©e, car si lâhomme sâest arrogĂ© le droit de sĂ©parer ce que Dieu a uni, lâunion matrimoniale continue aux yeux de Dieu et celui qui passe Ă une seconde femme sans ĂȘtre veuf est maudit. Quant Ă lâhomme qui, aprĂšs avoir rĂ©pudiĂ© sa femme, aprĂšs lâavoir abandonnĂ©e aux craintes de lâexistence qui lâobligent Ă se remarier pour avoir du pain, la reprend si elle reste veuve du second mari, il est Ă©galement maudit. Car, bien quâĂ©tant veuve, elle a Ă©tĂ© adultĂšre par votre faute et vous redoubleriez son adultĂšre. Avez-vous compris, ĂŽ pharisiens qui me tentez ? »
femme nĂ© sous la loi," 1. LA PROVISION DU SALUT Dieu n'est pas obligĂ© de sauver qui que ce soit. Il ne doit rien Ă personne. C'est une grĂące totale. ''8 Car c'est par la grĂące que vous ĂȘtes sauvĂ©s, par le moyen de la foi. Et ela ne vient pas de vous, 'est le don de Dieu. 9 Ce n'est point pa les Ćuves, afin ue personne ne se glorifie
Ma femme, le sexe et la gloire de Dieu âą C. J. MahaneyPublished on Feb 16, 2016ExtraitBLF Ăditions
b:da6e]TROISIĂME PARTIE CHAPITRE III LES VOIES CACHĂES DE LA PROVIDENCE ET LE LIVRE DE JOB Le bien supĂ©rieur auquel sont ordonnĂ©es ces Ă©preuves des justes
Avec le troisiĂšme dimanche du carĂȘme, le thĂšme de la conversion, du renouveau baptismal, devient lâĂ©lĂ©ment central de notre cĂ©lĂ©bration eucharistique. Ă ce thĂšme sâajoute celui de la patience de Dieu. Lorsquâun malheur arrive, quâil soit causĂ© par la mĂ©chancetĂ© des ĂȘtres humains ou par un accident de la nature, nous cherchons dâabord les coupables. Câest comme un penchant naturel qui nous pousse Ă accuser les autres lorsque les choses tournent mal. La recherche des responsables nous donne bonne conscience. En condamnant les autres nous nous plaçons dans le camp des bons. Ce sont toujours les autres qui sont Ă blĂąmer les dirigeants, le systĂšme Ă©conomique, la sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons, certains individus malveillants. Les deux Ă©vĂ©nements pĂ©nibles rapportĂ©s dans lâĂ©vangile dâaujourdâhui ont dĂ» faire une profonde impression sur les gens. Dans le premier cas, il sâagit de lâassassinat odieux de personnes en train dâoffrir un sacrifice dans le Temple; dans le second, lâĂ©croulement dâune tour qui entraĂźne la mort de dix-huit personnes. Survenus Ă JĂ©rusalem, ces deux incidents ont dĂ» provoquer des discussions sur le problĂšme de la souffrance et de la culpabilitĂ©. La priĂšre, le jeĂ»ne et le partage peuvent amĂ©liorer la fertilitĂ© de notre terrain. La conscience populaire, Ă cette Ă©poque, considĂ©rait la souffrance comme le chĂątiment dâune faute. En Ă©voquant la mort violente de personnes en train de poser un geste religieux et la mort purement accidentelle provoquĂ©e par lâeffondrement dâune tour, JĂ©sus rejette lâidĂ©e quâil faille voir dans ces drames dĂ©plorables des chĂątiments de Dieu. Il suggĂšre cependant que la mort de ces malheureux devrait ĂȘtre matiĂšre Ă rĂ©flexion pour chacun de nous. En somme, JĂ©sus fait de ces Ă©vĂ©nements un appel Ă la conversion Pensez-vous que les GalilĂ©ens qui sont morts aux mains des soldats de Pilate et les victimes de la tour qui sâest effondrĂ©e Ă©taient plus mauvais que les autres? Croyez-vous quâils Ă©taient plus mauvais que vous?» JĂ©sus affirme en substance Vous voulez Ă tout prix trouver des coupables ? Et si vous commenciez par faire votre propre examen de conscience !» LâĂ©volution de lâensemble de la Bible nous amĂšne Ă renoncer Ă lâidĂ©e dâun Dieu punisseur, auteur des catastrophes qui frappent les hommes. Cette croyance erronĂ©e nâa pas complĂštement disparu atteints de maux divers, beaucoup sâen prennent Ă Dieu, comme sâil intervenait rĂ©guliĂšrement et Ă©tait responsable de ce qui nous arrive Quâest-ce que jâai fait au bon Dieu pour que cela mâarrive?» OĂč Ă©tait Dieu lors du tremblement de terre?» Le monde nous a Ă©tĂ© confiĂ©. Ă nous de le gĂ©rer, de maĂźtriser la nature, dâinstaurer des rapports de fraternitĂ©. Il est vrai que le pĂ©chĂ© la volontĂ© de dominer, la cruautĂ©, lâaviditĂ©, etc. peut provoquer des ravages, mais ce nâest pas la faute de Dieu. Si la mafia, les fonctionnaires et les Ă©lus volent le bien public, ce nâest pas la faute de Dieu. Inutile dâinvoquer une punition divine. Ni la mort de JĂ©sus sur la Croix, ni le massacre des zĂ©lotes par les soldats de Pilate, ni la chute de la tour de SiloĂ© nâont Ă©tĂ© une punition de Dieu. Ils sont le rĂ©sultat de la mĂ©chancetĂ© de certaines personnes et de la construction dâune tour qui peut-ĂȘtre ne rĂ©pondait pas aux normes de sĂ©curitĂ© minimale. JĂ©sus, comme il le fait lors du procĂšs» de la femme adultĂšre, nous renvoie toujours Ă notre propre conscience Que celui dâentre vous qui est sans pĂ©chĂ© lance la premiĂšre pierre!» Avant de juger les autres, avant de juger Dieu, commençons par nous juger nous-mĂȘmes EnlĂšve la poutre dans ton Ćil et tu verras mieux la paille dans lâĆil du voisin!» Luc 6, 42 Pour le Christ, nous avons tous besoin de conversion et chacun de nous est comme le figuier de lâĂ©vangile dâaujourdâhui. Nous portons peu de fruits et nous avons besoin de la patience et de la misĂ©ricorde de Dieu Ăa fait trois ans que cet arbre ne produit pas de fruits. Coupe-le. Ă quoi bon le laisser Ă©puiser le sol?». Cependant, il ne faut pas abuser de la patience de Dieu et toujours repousser dans lâavenir notre capacitĂ© de porter du fruit. Dieu est patient, mais un jour le temps qui nous est octroyĂ© prendra fin. Lâan prochain, Ă pareille date, certains dâentre nous ne seront plus lĂ . Pour quelques uns, ce sera la derniĂšre annĂ©e. Vous avez sans doute remarquĂ© que la parabole du figuier nâa pas de conclusion. Nous ne savons pas ce qui est arrivĂ© Ă cet arbre. Il en est de mĂȘme pour nous. Lâavenir est ouvert. Ce qui arrivera dĂ©pend de nous. La patience et la sollicitude de Dieu nous sont donnĂ©es, non pas pour nous encourager Ă la paresse, Ă la nĂ©gligence, Ă lâinsouciance, mais pour raviver notre espĂ©rance et nous permettre de porter du fruit. Le CarĂȘme est un temps idĂ©al pour fertiliser notre arbre. La priĂšre, le jeĂ»ne et le partage peuvent amĂ©liorer la fertilitĂ© de notre terrain. Le Christ nous invite aujourdâhui Ă profiter du temps qui nous est accordĂ©, un temps prĂ©cieux qui est un don de Dieu Laisse encore cette annĂ©e⊠peut-ĂȘtre donnera-t-il du fruit Ă lâavenir». Source
âLa femme est la seconde faute de Dieuâ â âSi les Ă©poux ne vivaient pas ensemble, les bons mariages seraient plus frĂ©quentsâ â âOn ne fonde pas le mariage sur « l'amour », on le fonde sur l'instinct de l'espĂšce, sur l'instinct de propriĂ©tĂ© (la femme et les enfants Ă©tant des propriĂ©tĂ©s), sur l'instinct de la domination qui sans cesse s'organise dans la famille en
41. Le royaume de Dieu est inscrit dans la GenĂšse Si lâon pouvait supposer que lâhistoire de lâhumanitĂ© se dĂ©roule selon un scĂ©nario, une idĂ©e, un dessein, une stratĂ©gie, lâavenir serait plus facile Ă comprendre. Et de fait, nous connaissons le but de lâopĂ©ration rĂ©pandre » le royaume de Dieu sur terre. Dans le Notre PĂšre », nous prions pour que Son rĂšgne arrive. Autrement dit, lâhomme, aprĂšs avoir Ă©tĂ© chassĂ© du Paradis, doit tout seul en retrouver le chemin. Dieu met le joyau de Sa crĂ©ation Ă lâĂ©preuve, non sans lui fournir de prĂ©cieux indices sur la façon dont il convient de sây prendre. NĂ©anmoins, le Nouveau Testament Ă©tablit de nouvelles rĂšgles la toute-puissance de Dieu fait face au libre-arbitre de lâhomme â Ă qui est ainsi lancĂ© un immense dĂ©fi. Comment ce scĂ©nario de Dieu doit-il ĂȘtre rĂ©alisĂ© ? Quel pacte Dieu conclut-Il avec lâhomme ? Lâhomme peut-il sans lâaide immĂ©diate de Dieu trouver le chemin de la connaissance ? Adam et Ăve ont Ă©tĂ© ensemble chassĂ©s du paradis. Doivent-ils chercher ensemble le chemin du retour ou chacun de son cĂŽtĂ© ? Le scĂ©nario » suit des rĂšgles Ă©lĂ©mentaires 1. Lâhomme et la femme sont chacun dotĂ©s dâun Ă©quipement spĂ©cifique de base 2. Les principes selon lesquels le scĂ©nario doit ĂȘtre exĂ©cutĂ© sont donnĂ©s 3. Lâhomme et Dieu sont liĂ©s par un pacte. Dieu dit au serpent Je mettrai une hostilitĂ© entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il JĂ©sus tâĂ©crasera la tĂȘte et tu Marie lâatteindras au talon Ă la femme Il dit Je multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des fils. Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi.â » La mission de la femme, bouclier contre le serpent le mal est claire atteindre le mal au talon, câest-Ă -dire lâimmobiliser, le mettre hors de combat, dire publiquement la vĂ©ritĂ© Ă son propos. Le rĂŽle essentiel de la femme est de confondre le serpent. Avec ses connaissances innĂ©es, elle est en mesure de dĂ©masquer la stratĂ©gie du mal. Elle peut aussi, avec la mĂȘme puissance de persuasion, Ă©tayer les machinations du serpent. Pour la femme, la punition est double elle enfante dans la douleur, elle est poussĂ©e vers son mari mais lui la dominera. On a peine aujourdâhui Ă
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Dansla littĂ©rature sermonnaire du xviie siĂšcle, lâornement, le corps parĂ©, apprĂȘtĂ© â notamment celui des femmes â est un lieu commun, qui sâinscrit dans la trame classique du discours sur la vanitĂ©. Pasteurs et prĂȘtres critiquent la propension des fidĂšles Ă se parer, en sâappuyant dâabord sur une observation critique de leur auditoire.
Sophie de Villeneuve Un internaute s'interroge face aux deux rĂ©cits de crĂ©ation de la GenĂšse. Quelle est la vraie crĂ©ation ? Est-ce la premiĂšre, parfaite, spirituelle, oĂč l'homme est Ă l'image de Dieu, ou la seconde dans laquelle l'homme est charnel, mortel, pĂ©rissable et mauvais ? De fait, les deux rĂ©cits qui ouvrent la GenĂšse sont trĂšs diffĂ©rents. Sont-ils de la mĂȘme Ă©poque ?A. S. Ces rĂ©cits sont en effet trĂšs diffĂ©rents, mais il ne faut pas les opposer de maniĂšre frontale. Je pense qu'ils sont complĂ©mentaires, et qu'ils n'ont sans doute pas Ă©tĂ© Ă©crits Ă la mĂȘme Ă©poque. On pense que le premier rĂ©cit est le plus celui qui raconte la crĂ©ation du monde en sept jours ?A. S. Oui, c'est un long poĂšme qui commence par la crĂ©ation du cosmos et se termine par la crĂ©ation de l'homme et de la femme, Ă qui Dieu demande de dominer et de servir la nature. Il daterait du retour de l'exil des juifs Ă Babylone, c'est-Ă -dire du IVe ou du Ve siĂšcle avant C'est un texte extraordinairement confiant dans la bontĂ©, la providence, la prĂ©venance de Dieu, un texte enthousiaste, aprĂšs un temps aussi cruel que celui de l'Exil. Je crois que l'Exil a Ă©tĂ© une pĂ©riode de maturation thĂ©ologique qui a permis aux HĂ©breux d'acquĂ©rir des Ă©lĂ©ments de foi nouveaux sur le Dieu d'IsraĂ«l. Ils ont compris que Dieu Ă©tait le crĂ©ateur de l'univers entier, et qu'il Ă©tait mĂȘme le seul Dieu. L'Ă©criture de ce texte dans de telles circonstances Ă©tait en soi un acte de pensez que c'est la raison pour laquelle il apparaĂźt en premier dans la GenĂšse, alors que le deuxiĂšme texte est pourtant plus ancien ?A. S. La mise en ordre finale de la Torah nous Ă©chappe. Nous ne savons pas pourquoi les textes ont Ă©tĂ© rassemblĂ©s dans l'ordre que nous connaissons. Mais le texte qui ouvre la GenĂšse est un poĂšme cosmique, qui montre un Dieu agissant par la parole, et cela a un ensuite un autre rĂ©citâŠA. S. C'est en effet un rĂ©cit diffĂ©rent, oĂč notre internaute voit avec raison une humanitĂ© moins simple, moins docile dans la main de Dieu que celle du premier rĂ©cit. On pense qu'il a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© oralement Ă l'Ă©poque davidique, environ mille ans avant puis mis en forme par Ă©crit plus tardivement. Il montre certes une humanitĂ© plus complexe, mais aussi un Dieu plus proche, un Dieu potier qui pĂ©trit l'homme, lui insuffle son esprit. C'est une image chaleureuse, caressante, inspirĂ©e du quotidien des hommes de l'Ă©poque. C'est un texte qui est lui aussi trĂšs beau, consolant, c'est presque un programme de vie que de se laisser façonner et pĂ©rir sans cesse par les mains de ce Dieu qui nous qui modĂšle la femme Ă partir de l'homme ?A. S. Non ! Qui modĂšle la femme Ă partir de l'ĂȘtre humain. L'exĂ©gĂšse rĂ©cente, notamment avec AndrĂ© WĂ©nin, a redĂ©couvert qu'Adam est l'ĂȘtre humain, et non l'homme masculin comme on l'a cru pendant trĂšs longtemps. Dieu pĂ©trit l'ĂȘtre humain, et quand il voit que l'ĂȘtre humain est seul, il se repent "Il n'est pas bon que l'homme soit seul, il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie." Dieu fait tomber une torpeur sur l'ĂȘtre humain, et au rĂ©veil ils sont deux, sans savoir ce qui s'est passĂ©. Par consĂ©quent la crĂ©ation de l'homme et de la femme est simultanĂ©e. Et l'aide pour l'autre dont parle le texte est la vocation de tout ĂȘtre humain, et non seulement de la internaute lit dans ce deuxiĂšme rĂ©cit que l'homme est charnel et mauvais. Qu'en pensez-vous ?A. S. Le couple se montre en effet dĂ©sobĂ©issant. Dieu interdit Ă l'homme de manger le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car s'il en mange il mourra. C'est bien sĂ»r d'une mort spirituelle dont il est ici question. Dieu propose au couple de vivre en symbiose avec le projet divin, en ne franchissant pas les limites qu'il lui donne. Il est important d'accepter que la condition humaine est limitĂ©e. Nous ne savons pas tout, et mĂȘme si nous pouvons nous efforcer de connaĂźtre le bien et le mal, quelque chose nous en Ă©chappe toujours. Combien de fois nous sommes-nous rendu compte que ce que nous pensions ĂȘtre un bien est devenu un mal, ou inversement. La maĂźtrise parfaite du bien et du mal reste dans la main de Dieu. C'est un interdit fondateur, qui est posĂ© pour notre bien. Malheureusement, cĂ©dant Ă la parole du serpent, le couple a dĂ©sobĂ©i. Et je crois qu'il est plus juste de parler de dĂ©sobĂ©issance plutĂŽt que de chute. Le mot chute est un ajout des commentateurs, il ne figure pas dans le texte biblique. Quant au mot "pĂ©chĂ©", il n'apparaĂźt qu'au quatriĂšme chapitre du livre de la GenĂšse, quand Dieu met CaĂŻn en garde contre le pĂ©chĂ© qui est tapi Ă sa porte comme une le premier pĂ©chĂ© commis dans la Bible, ce n'est pas la dĂ©sobĂ©issance d'Adam et Eve ?A. S. C'est le meurtre du frĂšre. Lire aussi la rĂ©ponse du P. Jacques Nieuviarts
ed23xV. v08sup4v3r.pages.dev/189v08sup4v3r.pages.dev/67v08sup4v3r.pages.dev/387v08sup4v3r.pages.dev/285v08sup4v3r.pages.dev/96v08sup4v3r.pages.dev/247v08sup4v3r.pages.dev/358v08sup4v3r.pages.dev/323v08sup4v3r.pages.dev/52
la femme est la seconde faute de dieu