BlogAVOCAT.FR - Consultez les articles juridiques de Maître Pauline BARANDE en droit du travail et social, droit des sociétés, droit commercial, des affaires et de la concurrence. La clause de non concurrence qui fixe une contrepartie financière d'un montant particulièrement élevé au regard des sujétions du salarié, alors que l'entreprise rencontre d'importantes difficultés financières au moment de sa conclusion, est illicite. Il est de jurisprudence constante de considérer que la clause de non-concurrence qui fixe une contrepartie financière à la clause de non-concurrence à un montant dérisoire est illicite et ne peut donc recevoir application Cass . soc., 15 nov. 2006, n° Gestion du personnel La gestion des ressources humaines ou gestion du personnel recouvre plusieurs domaines intéressant les RH - Le recrutement et la gestion de carrière dont la formation professionnelle est un pan important ; - La gestion administrative du personnel ; - La paie et la politique de rémunération et des avantages sociaux ; - Les relations sociales. Découvrir tous les contenus liés Qu’en est-il si cette indemnité est d’un montant particulièrement élevé ? La question a été posée à la Cour de cassation, dans un arrêt récent, à propos d’un cadre commercial réengagé dans la nouvelle société de son ancien employeur, après avoir été licencié pour motif économique par celui-ci. Sa clause de non-concurrence, conclue à une époque où la société rencontrait d’importantes difficultés financières et juste avant que celle-ci soit reprise par une nouvelle, était assortie d’une indemnité forfaitaire élevée 100 % des 24 derniers mois de salaires moyens cumulés payable en une fois soit une somme de 85 000 euros environ. Une clause pénale d’un montant de 10 000 euros était prévue dans le cas où le salarié violerait son obligation de non-concurrence. Après avoir été licencié pour motif économique par son nouvel employeur, repreneur de l’entreprise, il réclame de bénéficier son indemnité de non-concurrence. La cour d’appel rejette sa demande estimant que cette clause ne permettait pas d’assurer une réelle protection de l’entreprise contre la concurrence de son ancien salarié et cela pour plusieurs raisons. En effet en limitant l’obligation de non-concurrence à deux départements elle n’était pas justifiée dans son étendue géographique. Elle ne l’était pas non plus dans sa durée ni dans les fonctions que le salarié exerçait. Enfin elle n’était pas conforme aux usages applicables dans l’entreprise qui prévoient une indemnité maximale de 6/10 de mois de salaire versée chaque mois. Remarque de son côté le salarié a fait valoir en cassation que la caractère indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise s’apprécie à l’égard de l’obligation de non-concurrence elle-même et non de l’équilibre entre son étendue et la contrepartie financière qu’elle prévoit. De plus, la pénalité forfaitaire imposée au salarié en cas de manquement à l’obligation de non-concurrence paraissait dérisoire au regard du montant de la contrepartie financière prévue pour le salarié. En outre, les juges ont relevé que le même type de clause de non-concurrence que celle qui était contestée avait été introduit dans le contrat de travail de quatre autres proches collaborateurs. Il ressortait de ses éléments que la clause litigieuse caractérisait un avantage exorbitant » au profit du salarié dans un contexte où la société employeur rencontrait d’importantes difficultés financières d’ailleurs attestées par des éléments comptables et financiers qui ne lui permettait pas de l’assumer. La Cour de cassation donne raison à la cour d appel d’avoir considéré que la clause était dépourvue de cause licite. Dans le contexte économique décrit, de telles clauses, en ce qu’elles octroyaient une compensation d’un montant disproportionné au regard des sujétions imposées et faisant en même temps obligation à l’employeur de procéder à son paiement en un seul versement, sans faculté pour celui-ci de lever ladite clause, constituaient des avantages exorbitants. A l’inverse la pénalité prévue en cas de violation de l’obligation par le salarié était dérisoire au regard de la somme versée. Par conséquent la clause de non-concurrence ne pouvait produire effet à l’égard de la société. Bienconnue en droit du travail, la clause de non-concurrence est également très utilisée en droit commercial, en particulier dans certains contrats tels que la vente de fonds de commerce, la location-gérance, la franchise, l’agence commerciale, la cession de clientèle ou encore la cession de parts sociales ou d’actions. Error 522 Ray ID 73e2b335c92a2313 • 2022-08-21 103207 UTC What happened? The initial connection between Cloudflare's network and the origin web server timed out. As a result, the web page can not be displayed. What can I do? If you're a visitor of this website Please try again in a few minutes. If you're the owner of this website Contact your hosting provider letting them know your web server is not completing requests. An Error 522 means that the request was able to connect to your web server, but that the request didn't finish. 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Laclause de non-concurrence profite évidemment à celui pour lequel elle a été stipulée, c’est-à-dire l’acquéreur en cas de vente d’un fonds de commerce ou de cession de droits sociaux ou le franchiseur en cas de rupture du contrat de franchise.
La clause de non-concurrence n'est pas définie par la loi, mais a été précisée par des décisions de justice, c'est-à-dire par la qu'elle soit applicable, la clause de non-concurrence doit répondre à certains critères cumulatifs définis qui conditionnent sa clause doit être écrite dans le contrat de travail ou prévue dans la convention collective.La clause est applicable uniquement si elle veille à protéger les intérêts de l'entreprise quand le salarié est en contact direct avec la clientèle par exemple.Elle ne doit pas empêcher le salarié de trouver un emploi clause de non-concurrence s'applique Dans le temps sa durée ne doit pas être excessiveDans l'espace une zone géographique doit être prévueÀ une activité spécifiquement visée coiffeur par exempleSi une contrepartie financière est prévueLa contrepartie financière ou indemnité compensatrice est versée par l'employeur au salarié qui s'engage à ne pas faire concurrence à son ancien employeur à la fin de son contrat de le salarié ne respecte plus la clause, l'employeur peut interrompre le versement de la cas de non-respect d'un de ces critères, la clause de non-concurrence n'est pas valable et ouvre droit au paiement de dommages et intérêts titleContent au bénéfice du salarié.
Ainsi un télévendeur ne faisant que de la vente en réception d’appel ou de la vente de produits simples ne pourra faire l’objet d’une clause de non-concurrence, contrairement à un commercial qui démarche des clients et a une connaissance pointue du marché sur lequel il évolue. Il s’agit donc d’une clause visant à protéger les intérêts de l’entreprise.

Cas pratique n°4 Compte-tenu de la nature de ses fonctions de directeur commercial, Mr. BIRDIE s’interdit, en cas de cessation du présent contrat, d’entrer au service d’une entreprise fabricant ou vendant des articles pouvant concurrencer ceux de la GOLF Plus ;Cette interdiction de concurrence est limitée à une période de trois années et couvre le territoire des régions Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Provence-Côte d’Azur. Toute violation de la présente clause de non-concurrence rendra Mr. BIRDIE débiteur d’une indemnité fixée forfaitairement à Euros. En contrepartie de cette obligation de non-concurrence, Mr. BIRDIE recevra après la cessation effective de son contrat, une indemnité égale à 90% de la moyenne mensuelle du salaire perçu par lui au cours de ses trois derniers mois de présence dans l’entreprise. »Contrôler la validité de cette clause. Notion de clause de non-concurrence définition à donner cours-pas de texte régime juridique applicable JP et donc évolutif Règles clause licite, mais avec limites pour protection de la liberté du travailDonc conditions de validité à respecter1. doit être indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise indispensable à la protection de l’entreprise appréciation en fonction de la nature del’emploi du salarié, sa qualification, ses limitée dans le temps et dans l’espace en tenant compte des spécificités de l’emploi du salarié3. doit prévoir une contrepartie financière ; =conditions à remplir cumulativement, sous peine de nullité de la clauseICI vérifier si les conditions de validité sont remplies -Protection des intérêts légitimes de l’entreprise

Laclause de non concurrence qui n’est pas nécessaire à la protection des intérêts du mandant est nulle. Dans l’arrêt rendu le 15 mai 2012, par la chambre commerciale de la Cour de cassation, une société qui commercialisait des produits diététiques avait confié à un agent commercial le soin de démarcher une clientèle de particuliers [] Le bail commercial peut comprendre une clause de non-concurrence qui impose au bailleur, au preneur locataire ou aux deux, de ne pas participer directement ou indirectement à l’exploitation d’un commerce concurrent. Voici un exemple de clause que vous pouvez insérer dans votre bail commercial Les Parties s’engagent à ne pas créer, exploiter ou donner à bail, directement ou indirectement, un fonds de commerce de même nature dans un rayon de XXXX km à vol d’oiseau des locaux pendant la durée du bail et de ses éventuels reconductions ou renouvellements. En pratique pour le Preneur cette clause l’empêche d’ouvrir un fonds de commerce équivalent à proximité du local c’est le lien direct, et même de prendre des parts dans une société exploitant un fonds sur une activité équivalente c’est le lien indirect. De la même manière le Bailleur ne peut louer directement, ou via une autre structure juridique dans laquelle il aurait des parts, un local à un commerçant exerçant une activité équivalente. Cette clause de non-concurrence est également appelée clause d’exclusivité; elle est régulièrement utilisée par les bailleurs gestionnaires de centres commerciaux pour protéger leur zone de chalandise immédiate. Ces clauses limitées dans le temps la durée du bail éventuellement renouvelé, dans l’espace il est important de fixer un rayon de non-concurrence, habituellement de quelques kilomètres en ordre de grandeur, sont jugées licites et proportionnelles par la jurisprudence. Il est donc important de les négocier avec attention lors de la signature du bail. Il est par contre important de préciser qu’une clause de non-concurrence rédigée pour limiter les activités du preneur au sein du local commercial ne saurait lui imposer de renoncer à sa faculté de déspécialisation partielle c’est ce qu’a rappelé la Cour de Cassation récemment […] la clause de non-concurrence figurant au bail liant les parties, alors qu’une telle clause ne peut avoir pour effet d’interdire au preneur de solliciter la despécialisation partielle […] En résumé il est possible d’empêcher un boulanger d’ouvrir une autre boulangerie à proximité du local, mais il n’est pas possible d’empêcher un boulanger de vendre des sandwichs, et ce même si une clause de non-concurrence précise qu’il ne pourra exercer cette activité connexe dans l’ensemble immobilier afin de protéger l’équilibre et l’activité de ces voisins. Autres articles qui pourraient vous interesser 24 juin 2022 Comment signer un bail de location avec un mineur ? Vous souhaitez louer votre logement à un mineur et vous vous demandez qui doit signer le bail ? Nous allons vous expliquer dans cet article qui du représentant légal ou du mineur locataire doit signer le bail de location. Le cas de la signature manuscrite Si vous souhaitez faire une signature manuscrite pour votre bail, […] Voir l'article 5 juin 2022 Qui signe le bail de location ? Colocation, couple, garant, indivision Notre module automatique de bail de location vous permet de rédiger et signer en ligne le bail d’habitation à titre de résidence principale. Au moment de la signature se pose la question de savoir qui signe le bail; lorsque le contrat de location est conclu entre un seul bailleur personne physique et un seul locataire […] Voir l'article 30 mai 2022 Signature électronique du bail de location Chez Smartloc nous avons proposé dès 2015 la signature électronique pour le bail de location numérique. Le modèle de bail obligatoire depuis la publication de la loi ALUR nous conforte dans ce choix avec ses 5 pages, sa notice obligatoire de 14 pages et les différents diagnostics et autre extrait du règlement de copropriété, […] Voir l'article 30 mai 2022 Signature électronique de l’acte de caution par le garant Début 2022, la rédaction de l’acte de caution solidaire signé par les garants a une nouvelle fois changé, avec une réapparition des mentions manuscrites. On pourrait penser que ces mentions manuscrites sonnent la fin de la signature électronique du bail lorsque des garants sont présents; le législateur a heureusement prévu une disposition qui va permettre […] Voir l'article
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LaCour d’appel déclare nulle la clause de non-concurrence du contrat d’agent commercial et rejette les demandes de dommage et intérêts de l’ancienne mandante, ce que confirme la Cour de cassation dans son arrêt de rejet. En effet, les conditions de validité de la clause de non-concurrence énoncées depuis quinze ans (Cass. Com. 4 juin 2002 et Cass.

26 avr 0959 Sujet de dissertation Clauses de non-concurrence et liberté d’entreprendre Conseils Tous les termes du sujet sont importants ! L’étudiant devra ici penser à bien définir les termes du sujet et préciser le type de relation qu’entretiennent cette clause et cette liberté. L’énoncé invite donc à s’interroger au préalable sur la nature des rapports entre ces clauses et cette liberté qui est essentiellement conflictuelle. Il s’agira de démontrer comment la loi ou la jurisprudence encadre ces clauses de façon à préserver la liberté d’entreprendre, ce qui suppose de comprendre les raisons d’un tel encadrement et les fondements juridiques en cause. Méthode Deux écueils sont à éviter. Tout d’abord, il ne faut surtout pas séparer le traitement des deux mots-clés du sujet. La conjonction de coordination entre les deux termes renvoie à l’analyse du rapport entre les clauses de non-concurrence et la liberté d’entreprendre. Ensuite, il faudra éviter de faire un simple rappel de cours sur les clauses de non-concurrence et privilégier une démonstration structurée de la nécessité et de la pertinence des moyens utilisés pour réconcilier clauses de non-concurrence et liberté d’entreprendre. ► Voir le corrigé détaillé Articles recommandés Lundi 20 Juillet 2020 - 1450 En application du principe dégagé dans sa décision dite SMIRGEOMES1, et depuis la décision dite Syndicat Ody 1218 newline du Lloyd’s de Londres et Bureau européen d’assurance hospitalière2, le juge... Mardi 30 Juin 2020 - 1003 Les diverses solutions rendues par les tribunaux administratifs dans ce type de contentieux font, sans surprise, application du critère des circonstances locales le maire peut aggraver les mesures... Mercredi 24 Juin 2020 - 1806 Pour avancer les arguments en faveur d’un tel contrôle plus strict du juge administratif, il est utile de rappeler que la solution apportée par le Conseil d’État est on ne peut plus classique I,... 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Or votre bailleur s’était engagé auprès de la société copropriétaire à ne conclure aucun bail commercial visant à développer une activité similaire à celle de l’un des locataires déjà présent dans l’immeuble. En tant que locataire, êtes-vous tenu de respecter les engagements de votre propriétaire alors que vous n’en étiez pas informé ? À la lumière de l’arrêt de la Cour de cassation du 7 mai 2014, Avocats PICOVSCHI vous informe de vos droits et mettra tout en œuvre pour défendre vos intérêts en cas de conflit. Clause de non-concurrence et bail commercial En tant que commerçant vous avez conclu un bail commercial. Par ce contrat vous louez désormais un local pour l’exploitation de votre fonds de commerce. À l’image du contrat classique, le contrat de bail peut mentionner l’existence de clauses spécifiques. Garantir une jouissance paisible des lieux, prévenir les vices cachés, etc.… sont autant d’obligation que le propriétaire doit au locataire en contrepartie du loyer. Cependant, parfois le bailleur inclut une condition supplémentaire l’obligation de non-concurrence. Dès lors cette clause interdit à l’une de parties au contrat d’exercer une ou plusieurs activités prévues dans l’accord signé. Néanmoins, pour êtres valables, les clauses de non-concurrence doivent comporter un certain nombre de conditions. Elles doivent notamment ne pas être disproportionnées par rapport aux intérêts à protéger puisqu’elles ne peuvent aboutir à interdire d’exercer une activité commerciale par exemple. En outre, et même s’il apparait évident, on ne peut vous opposer cette clause que si elle est prévue dans votre contrat de bail ! Cependant bien que cela relève du bon sens, dans certains cas spécifiques, il a pu être reproché au locataire d’avoir violé cette clause. Ainsi, si vous vous retrouvez dans cette situation, il est primordial de faire appel à un avocat compétent en droit immobilier, qui lui seul pourra vous sortir de cette situation délicate. Locataires la Cour de Cassation est de votre côté ! Se faire attaquer en non-respect de la clause de non-concurrence peu couter cher, très cher et laisser un goût amer. C’est ce qui est arrivé à une société locataire d’un bail commercial qui s’est vu opposer une clause de non-concurrence. Jusque là rien d’anormal puisqu’en cas de non-respect de cette clause, et compte tenu du droit commun de la responsabilité vous êtes amené à en réparer le préjudice. En revanche, là où le problème se pose c’est quand vous n’aviez même pas connaissance de cette obligation ! Nul n’est censé ignorer la loi » certes, mais, nul n’est censé deviner son contrat ce dont témoigne l’arrêt de la 3ème chambre civile de la cour de cassation du 7 mai 2014. Dans cette affaire, plusieurs protagonistes étaient à l’honneur. Deux sociétés civiles immobilières SCI dont une qui a donné à bail commercial ses locaux pour une activité de vente. Par la suite cette SCI a signé un contrat devant un notaire autorisant le locataire à céder lui-même son bail. De cette cession est né le conflit puisque le locataire a été accusé de non-respect de la clause de non-concurrence. Cependant, ladite clause qui n’était pas présente dans le contrat qui le liait. Ainsi la Cour de Cassation prend position et nous dit qu’à défaut de stipulation dans le bail, le preneur ne peut être tenu personnellement d’une obligation contractée par son bailleur à l’égard des tiers que s’il avait connaissance de cette obligation le jour de la signature du bail » La Haute Cour défend, de bon sens, les intérêts du locataire, ce qui semble venir sécuriser une fois de plus la situation du locataire. Si dans les faits, il est question d’une clause de non-concurrence, il semblerait que ce raisonnement soit applicable dans d’autres nombreux cas. Dès lors en tant que locataire vous ne pouvez être tenu de respecter les engagements de votre propriétaire, sans en avoir été informé au préalable. Face à une telle situation, il est indispensable d’avoir recours à un avocat qui saura faire respecter ce à quoi vous vous êtes engagé, ni plus ni moins ! Sources Cour de cassation, 3ème chambre civile, 7 mai 2014 n° ZII8kMo.
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